vendredi 26 février 2010

Cachemire un nom qui fait rêver

Du dimanche 26 Février au vendredi 5 mars
Le car met 26 heures pour rejoindre Srinagar, cela ne nous inquiète pas, en revanche, nous sommes plutôt surpris de n'avoir que deux places couchettes, nous entamons les discussions avec Abdul, un des comparses de Nazir, elles s'avèrent sans résultat puisque le car dit-il est complet et qu'il a fait tout son possible. Nous organiserons notre voyage avec le contrôleur qui nous trouvera une place assise en plus. Néanmoins, nous sommes heureux d'être les seuls touristes et tout de suite lorsque le car vrombit, les langues se délient, la première question ne se fait pas attendre « vous connaissez la situation dans le Cachemire? »
Plus nous avançons et plus les paysages changent. Les montagnes s'élèvent, il fait moins chaud, on ne parle plus hindi mais ourdou, bientôt nous aurons l'impression de quitter l'Inde pour rejoindre un pays d'Asie centrale mais le plus impressionnant est la densité de militaires. Des convois entiers sillonnent les routes. Des hommes montent la garde partout. On parle de 2 millions de militaires pour la région de Srinagar-Jammu. Nous avançons en zone occupée.


Le temps est beaucoup moins clément à Srinagar, nous apprécions nos polaires. Un homme à la bonhomie sympathique vient nous cueillir à la descente du car. Comme tous les hommes, il est vêtu d'un long poncho pour se protéger du froid. Nous le suivons jusqu'à la rive du lac et embarquons sur une longue barque. Le paysage est assez joli même assombri par le temps maussade et l'on retrouve progressivement notre bonne humeur, en pensant que cette région d'Inde, nous dépayse une nouvelle fois.
Nous stoppons l'embarcation devant un ponton attenant à une très grande maison sur l'eau, c'est ce qu'on appelle, un house-boat. Nous suivons notre guide pour être présenter à la famille. Le père de Nazir ne parle pas anglais, nous nous montrons poli sans pouvoir engager de conversation alors pour faire passer ces quelques minutes qui sonnent comme des heures, nous extasions devant l'insupportable dernier né de la famille. .
Bachir nous accueille sur le house-boat et nous accompagnera pendant tout le séjour, c'est à lui que revient la tâche de nous mettre à l'aise et de nous servir le thé.
Reste néanmoins une idée tenace: Qu'est-ce qu'on fait là?
Le soir de notre arrivée, on nous invite à l'anniversaire de Zéphir, un jeune australien, nous nous entendons bien avec ce petit groupe et nous prenons rendez vous pour une journée de ski. Nous attendons cette journée avec impatiente car pendant deux jours, il fera un temps de chien. Il fera le même temps lorsque nous irons dans une famille Gypsy pour 2 jours de trek. La méteo ne nous offrant pas d'autres solutions que de rester cloitré dans notre chambre pour éviter les propriétaires qui n'en veulent qu'à notre argent.
Le ski fut de loin notre meilleure journée, un luxe au prix abordable de 150 roupies la descente
De loin la seule bonne raison d'aller dans le Cachemire au mois de février.


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