mercredi 27 octobre 2010

Balade automobile autour de Salta.

 Du 27 au 31 octobre
La bonne idée fut de partir le jour du recensement national qui est un jour chômé en Argentine car les habitants ne doivent pas sortir de chez eux pour ne pas manquer le recenseur, donc aucun commerce n'est censé vendre et aucun service ne fonctionne sauf celui de la police qui veille à ce que la règle soit respectée en appliquant des amendes aux contrevenants. Pour nous c'est pas mal car il n'y a personne sur les routes.

1er jour: Salta-Cafayate.
De Salta à Cachi, en passant par la Cuesta de Obispo, on a un panorama spectaculaire sur la vallée puis juste avant Cachi on roule sur une plaine où les cactus se multiplient à l'infini, nous entrons dans le Parque Nacional Los Cardones.
Cuesta del Obispo et sa route en lacets!
Parque Nacional de Cardones
Nous arrivons à Cachi pour l'heure du lomito(sandwich fait avec une escalope de viande, du fromage et de la salade) sans prévoir que le recensement rendrait la charmante ville de Cachi, déserte comme une ville fantôme.
Cachi-Cafayete 160 km de piste, on sillonne dans les Valles Calchaquies. C'est un coin esseulé comme coupé du reste de la région on croise de rares habitants vivant dans des maisons balayées par le vent puis le paysage devient moins aride et laisse place à des ilots fertiles où dominent des grandes haciendas puis les premières vignes de Cafayate (nous apprécierons le torontes, un vin issu d'un cépage blanc sucré). Nous nous posons ici pour la nuit, la télévision diffuse en boucle des photos de l'ex-président Nestor Krishner mort d'une crise cardiaque (Sa femme Cristina occupant la présidence actuelle!).
A l'approche de Cafayate!
2ème jour: Ruines de Quilmes-Quebrada de Cafayate.
Nous poursuivons notre route inca avec les ruines de Quilmes, magnifique. Un emplacement stratégique au pied d'une falaise qui permettait de protéger la ville et nous offre un panorama fabuleux sur toute la vallée.

La Quebrada de Cafayate d'ocre et de rouge, superbe.
3ème jour: El Merced-San Antonio de los Cobres.
El Merced (qui veut dire la grâce!) ne vaut pas l'arrêt sauf pour dormir dans un complexe sportif municipale et encore une fois trouver que les Argentins sont les plus gentils du monde (on exagère à peine).

Après un plouf dans la piscine, on repart pour une journée de piste le long la voie de chemin de fer du train des nuages. San Antonio est une ville triste balayée par un vent constant, la mine a fermé, nous sommes désormais leur nouvelle mine c'est certainement pour cette raison que nous allons payé notre repas à prix d'or.

On continue notre route sans avoir entendu sifflé le train des nuages, à 120$ le trajet il ne passe qu'une fois par semaine, nous poursuivons, direction los Salinas Grandes, des lamas, du vent puis ce grand miroir de sel et pour finir deux heures de route sinueuse avant d'arriver à Purmamarca.


Purmamarca est une ville que les architectes ont su mettre en valeur, les matériaux utilisés sont en harmonie avec le paysage. La montagne aux 7 couleurs fait de cette ville une destination prisée par les touristes. Du coup, peu d'habitation bon marché, la meilleure adresse la cabana de Maria sur le paseo de los colorados.

Purmamarca-Humahuaca
Pour ce dernier jour avec Laurie et Micka, nous poursuivons vers le nord sur la route pour un pic-nic dans le village de Humahuaca. On ne rentrera pas sur Salta préférant rester à Purmamarca, qui est sur la route de la Bolivie. Merci à Micka et Laurie d'avoir ramener la voiture à bon port.
Après un dimanche tranquille à Purmamarca, on décide d'aller voir à quoi ressemble Tilcara et on ne va pas le regretter car on a trouvé la perle rare de ce voyage argentin. Une adresse en Or, la moins chère de tout le pays si on ne compte pas le complexe sportif. Une famille et leurs amis adorables. On va y rester quelques jours.

mardi 26 octobre 2010

Un peu plus au Nord

Salta
25 et 26 octobre

25 octobre
Laurie et Mickaël nous attendent à la descente du bus, ils sont arrivés la veille et nous ont dégotté une petite hospidaje (habitation chez l'habitant) sympathique. L'idée de ces retrouvailles (outre le plaisir de se revoir!) est de visiter ensemble la province de Salta et de Jujuy. Le desayuno avalé, nous nous organisons, déterminons le parcours et arpentons les agences de location.

26 octobre
Musée Archéologique de Haute Montagne, notre premier pas sur la route Inca où nous admirons la conservation d'une momie vieille de 500 ans. Il s'agit de momies retrouvées à plus de 6 000 mètres d'altitude, et donc très bien conservées. Alors que ces momies et les objets les entourant nous apprennent beaucoup sur cette civilisation perdue, leur exposition reste, hélas, très controversée.
Nous arpentons les rues de cette ville qui nous plait de par son héritage colonial. Les basiliques élevées dans son centre montrent l'importance historique de l'Église, qui reste très présente. En témoigne la statue de Juan-Pablo, le deuxième du nom, se dressant sur la place principal. En plus de la richesse intérieur et extérieur de ces édifices religieux, ce qui nous touchent le plus reste finalement la ferveur des locaux, qui loin de déserter ces lieux en viennent même à se signer en passant devant ces bâtiments. Vieux, jeunes, hommes d'affaires, pas d'exception... 




Photo bonus:


samedi 23 octobre 2010

De retour à la ville!

Cordoba
Vendredi 22.10 au 24.10
Après cette grosse déception qu'est cette capitale de province: San Juan. Nous ne pouvions en rester là. Direction donc à Cordoba, seconde ville du pays, qui n'est qu'à moins de 600 km de là. Une nuit de transport, quoi!

Petit aparté sur les transports:
Le bus est ici, comme le train chez nous. Tout le monde les utilise, et ils vont partout ou presque. Et jusqu'à preuve du contraire, il doit s'agir des bus les plus luxueux que nous ayons vus à travers le monde (Peut-être parce que ce fut tout simplement les argentins qui en sont les inventeurs!). Vous voyez la classe affaire en avion (celle que vous avez toujours envié!), et bien ici c'est la même en faisant abstraction bien sûr que vous êtes dans un bus. Ça pousse tout de même à voir du pays, non?
Hugo profitant du stewart
Cordoba va nous plaire tout de suite pour plusieurs points, dans le désordre : les plus beaux édifices coloniaux du pays et l'audace des architectes, l'art dans la rue et dans les musées. Les empanadas à manger sur le pouce et ses facturas avec un café. Son marché artisanal plus intéressant pour la balade que pour ce qu'on y vend. Partager la meilleure viande du pays avec une amie venue de loin et d'autres qui poursuivent leur tour du monde.
Ce sera aussi à Cordoba que Marie continuera sa route vers l'est et nous vers le nord.
Facturas!!!
Des amis venus de loin!

Marie s'en va...

dimanche 17 octobre 2010

On the road again!

Road-Trip Mendoza-Uspallata-San José de Jachal-Bella Vista-San Juan
du 17.10 au 21.10

Après ces quelques jours de repos à Mendoza, nous reprenons la route et cette fois-ci avec une Susuki entre les mains. Nous faisons défiler les kilomètres le long de la frontière chilienne, saluons l'Aconcagua (plus haut sommet des Amériques: 6 962 mètres) et filons vers la province de San Juan.
Sur le parcours:
- Dique de Mendoza, pic-nic où Nicolas s'aperçoit qu'il a oublié sa tête (heu non son sac!) dans la ville précèdente
- Uspallata et sa fête-concert contre la futur mine d'alumine
- Un repas très bon à Barreal
- Un arrêt en plein désert pour décider si il fallait aller à gauche ou à droite, la route ne continuant pas tout droit.
- San José de Jachal et son Hôtel Plaza, l'un des moins chère (et des moins bien?) du monde.
- Le meilleur spot de planche à voile: Dique de Ullum?
- Rodéo, la ville où le vent rend fou
- Bella vista, dans la banlieue d'Iglesia, où est situé notre maison de campagne à moins de 10000 km de Paris
- San Juan, heu ben non, pour le coup rien d'intéressant.

La même chose en image:
-Euh, chérie, je crois avoir oublier mon sac à 200km de là...
-Il me tue ce mec!

Faites votre choix:





Un gaucho comme tant d'autres...
Gauche ou Droite?

Un Ricard, un!

Un Plaza Hotel comme vous n'en avez jamais vu!
Dique de Ullum: le paradis du windsurf
Le windBody consiste à utiliser son propre corps en prise au vent

Notre maison de campagne

Marie-N. reprend les choses en main...
... Plus la peine de tergiverser, nous allons droit au but!
Un des seuls moments qui aurait pu s'apparenter à du bonheur sur San Juan:
Pauvre Hugo, Il doit bien être le seul à ne pas se douter que sa glace va finir par terre.
Hé non! Sur le T-Shirt! 
Grrr...

jeudi 14 octobre 2010

Jour de fête.

Mendoza
Du jeudi 14.10 au 16.10
Nous avons quitté les sommets andins pour Mendoza en 17 heures de bus. Avant de courir les hostels à la recherche de la perle rare (moins de 50$ars la nuit avec petit déj, une cuisine commune et des douches chaudes), nous nous installons sous les sycomores pour un café con leche et quelques media-luna (croissants), un desayuno comme on dit ici, un régal pour cette première matinée en ville.
Midi, nous avons trouvé la perle rare, nous nous posons pour 3 jours histoire de profiter des saveurs de la région de Mendoza (70% de la production vinicole nationale) nous apprécierons (avec modération:) quelques bons cépages de malbec à moins de 18$ars la bouteille soit environ 3 euros mais nous raterons la visite des bodégas (le dimanche, on boit en famille!).
Le nombre de café en terrasse et de places font de Mendoza une ville agréable. On a envie de s'attabler à une terrasse pour un bife de chorizo, un verre ou un café (ou les trois). Nous mangerons au restaurant pour 25$ars avec une entrée, un plat et un dessert pas de quoi se priver mais on se prive quand même.
 Hugo, après une semaine de jeûne!

Les rues piétonnes sont idéales pour flâner. Le parc, le plus grand d'Amérique du Sud (d'après les Argentins) avec ses 420 ha est un endroit idéal pour faire sa course à pieds, de l'aviron, voir des animaux, aller au musée et de là grimper jusqu'au Cerro de la Gloria (représenté sur le billet de 5$ars).
        Cerro de la Gloria seul...et... avec ceux qui l'ont mérité!

Et puis, nous aurons eu notre cerise (en Argentine, on parle plutôt de dulce de leche!) sur le gateau puisqu'on inaugure une exposition consacré à Juan Gimenez (dessinateur entre autres de "La Caste des Métabarons"), un culte pour les fans du genre BD SF.
 Il est dans la ville et mieux encore le soir de notre arrivée alors on va pas se dégonfler, on va au centre culturel et lui servons un discours français-espagnol qui fera date (pour nous) et repartons avec un album dédicacé. La classe!!

C'est aussi à Mendoza que nous allons revoir Laurie et Mickaël, en vacances pour 1 mois en Argentine après quelques jours et une nuit à partager notre dortoir, on décide de se retrouver pour louer une voiture ensemble du côté de Salta mais avant on organise un tour dans le centre Andin loin des sentiers battus.
Nos copains et nous dans notre Tour d'Ivoire!
Mais Mendoza, cest aussi:
Des bibliothèques dans les parcs et jardins.

Des voitures qui font rêver!

dimanche 10 octobre 2010

Des lacs à perte de vue.

Bariloche
Du dimanche 10 au 13 octobre
Dimanche 10 arrivée à Bariloche. Cette ville ne dépayse pas des villes alpines d'Europe. C'est plein de boutiques d'articles pour skieur, de boutiques vendant des chocolats et des glaces et plein de restaurant, elle affiche complet pendant la saison de ski. Elle borde un lac immense (Nahuel Huapi) que les sommets enneigés illuminent, nous trouvons la ville agréable et décidons d'organiser des balades depuis là.

2 balades seront alors organisé:
- Pic-nic au Cerro Campanario
- L'ascension jusqu'au refuge de Frey

Pic-nic au Cerro Campanario
Balade sympa qui nous offre un panorama splendide sur les alentours. Le hic étant qu'un aerosilla (télésiège) fait monter les feignants. Donc on n'est pas tout seul au sommet! On profite quand même du lieu une bonne partie de l'après-midi à discuter retraites entre autres choses. La France étant en effervescence à ce moment, ce qui est bien évidemment relayé par les médias argentins, du moins la partie confrontations entre casseurs et force de l'ordre car le fond du sujet est trop compliqué et surtout moins sensationnels.



L'ascension au refuge de Frey
Après avoir eu plusieurs avis positifs sur cette balade (la seule ouverte à ce moment de l'année!). Nous nous élançons. Bon pas si vite que ça en faite...

En fait, cela ressemble plutôt à une grosse expédition. Déjà par matériel, car nous ne sommes pas du tout équipés. On opte pour le principal: duvet et réchaud. Ensuite, par un passage obligé au club andin pour obtenir une autorisation gratuite. Cela fait sourire car elle est donné par un ordinateur en fonction de nos réponses, qui sont des plus subjectives comme par exemple notre niveau en montagne. Après plusieurs essais, nous finissons par cocher la case niveau bon en montagne ce qui nous permet d'accéder au sésame, que la charmante personne attachée cette fonction s'empresse de nous imprimer.
Ça y est, nous partons Les bus nous dépose à Cero Cathedral d'où nous commençons l'excursion, il est 13H. Sauf que très vite, l'excitation retombe. Nous ne trouvons pas de chemin balisé. Tous les chemins empruntés finissent en cul-de-sac ou dans le lit d'une rivière nouvellement formé par la fonte des neiges. Après deux-trois essais infructueux, la traversée d'une rivière nu-pieds et 2 heures de passé, l'équipée doute sérieusement.
Et pour éviter tout découragement, nous improvisons la pause pic-nic afin de réfléchir à la suite. Il est 15h30. Nous nous préparons déjà à rebrousser chemin (que nous n'avons pas fait!). Une dernière tentative... qui se révèlera finalement être la bonne. Pas plus de panneaux, mais des passages de fortunes (cailloux,rochers, planches ou troncs mis en travers) sur les nombreuses rivières que nous traversons nous confirment d'être sur le bon chemin.

Il est 17H30, nous sommes à l'intersection entre le refuge (à 1heure) et le chemin de retour de la boucle. Une longue hésitation, qui nous poussera finalement à re-descendre vu l'heure tardive et puis il y a eu cet avertissement juste avant de monter dans le bus sur le risque d'avalanche force 4 dans le secteur du refuge. Un choix que nous ne regretterons finalement pas. Le vent se lèvera, et à la tombée de la nuit, la température aura bien chuté par rapport aux 2 nuits précédentes. C'est finalement vers 20H30 que, frigorifiée, nous arrivons dans notre auberge surchauffée (on ne s'est pas plaint cette fois-ci!). Brrrrr!