dimanche 10 octobre 2010

Des lacs à perte de vue.

Bariloche
Du dimanche 10 au 13 octobre
Dimanche 10 arrivée à Bariloche. Cette ville ne dépayse pas des villes alpines d'Europe. C'est plein de boutiques d'articles pour skieur, de boutiques vendant des chocolats et des glaces et plein de restaurant, elle affiche complet pendant la saison de ski. Elle borde un lac immense (Nahuel Huapi) que les sommets enneigés illuminent, nous trouvons la ville agréable et décidons d'organiser des balades depuis là.

2 balades seront alors organisé:
- Pic-nic au Cerro Campanario
- L'ascension jusqu'au refuge de Frey

Pic-nic au Cerro Campanario
Balade sympa qui nous offre un panorama splendide sur les alentours. Le hic étant qu'un aerosilla (télésiège) fait monter les feignants. Donc on n'est pas tout seul au sommet! On profite quand même du lieu une bonne partie de l'après-midi à discuter retraites entre autres choses. La France étant en effervescence à ce moment, ce qui est bien évidemment relayé par les médias argentins, du moins la partie confrontations entre casseurs et force de l'ordre car le fond du sujet est trop compliqué et surtout moins sensationnels.



L'ascension au refuge de Frey
Après avoir eu plusieurs avis positifs sur cette balade (la seule ouverte à ce moment de l'année!). Nous nous élançons. Bon pas si vite que ça en faite...

En fait, cela ressemble plutôt à une grosse expédition. Déjà par matériel, car nous ne sommes pas du tout équipés. On opte pour le principal: duvet et réchaud. Ensuite, par un passage obligé au club andin pour obtenir une autorisation gratuite. Cela fait sourire car elle est donné par un ordinateur en fonction de nos réponses, qui sont des plus subjectives comme par exemple notre niveau en montagne. Après plusieurs essais, nous finissons par cocher la case niveau bon en montagne ce qui nous permet d'accéder au sésame, que la charmante personne attachée cette fonction s'empresse de nous imprimer.
Ça y est, nous partons Les bus nous dépose à Cero Cathedral d'où nous commençons l'excursion, il est 13H. Sauf que très vite, l'excitation retombe. Nous ne trouvons pas de chemin balisé. Tous les chemins empruntés finissent en cul-de-sac ou dans le lit d'une rivière nouvellement formé par la fonte des neiges. Après deux-trois essais infructueux, la traversée d'une rivière nu-pieds et 2 heures de passé, l'équipée doute sérieusement.
Et pour éviter tout découragement, nous improvisons la pause pic-nic afin de réfléchir à la suite. Il est 15h30. Nous nous préparons déjà à rebrousser chemin (que nous n'avons pas fait!). Une dernière tentative... qui se révèlera finalement être la bonne. Pas plus de panneaux, mais des passages de fortunes (cailloux,rochers, planches ou troncs mis en travers) sur les nombreuses rivières que nous traversons nous confirment d'être sur le bon chemin.

Il est 17H30, nous sommes à l'intersection entre le refuge (à 1heure) et le chemin de retour de la boucle. Une longue hésitation, qui nous poussera finalement à re-descendre vu l'heure tardive et puis il y a eu cet avertissement juste avant de monter dans le bus sur le risque d'avalanche force 4 dans le secteur du refuge. Un choix que nous ne regretterons finalement pas. Le vent se lèvera, et à la tombée de la nuit, la température aura bien chuté par rapport aux 2 nuits précédentes. C'est finalement vers 20H30 que, frigorifiée, nous arrivons dans notre auberge surchauffée (on ne s'est pas plaint cette fois-ci!). Brrrrr!

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