samedi 27 février 2010

Delhi

Dimanche 7 et lundi 8 mars

Après un repas frugale nous nous dirigeons vers la bibliothèque publique de Delhi. Malheureusement, nous sommes dimanche et les portes sont closes. Dernières préparatifs avant départ pour le Rajasthan. Lundi 8, Gogna, notre chauffeur, nous attend.


vendredi 26 février 2010

Cachemire un nom qui fait rêver

Du dimanche 26 Février au vendredi 5 mars
Le car met 26 heures pour rejoindre Srinagar, cela ne nous inquiète pas, en revanche, nous sommes plutôt surpris de n'avoir que deux places couchettes, nous entamons les discussions avec Abdul, un des comparses de Nazir, elles s'avèrent sans résultat puisque le car dit-il est complet et qu'il a fait tout son possible. Nous organiserons notre voyage avec le contrôleur qui nous trouvera une place assise en plus. Néanmoins, nous sommes heureux d'être les seuls touristes et tout de suite lorsque le car vrombit, les langues se délient, la première question ne se fait pas attendre « vous connaissez la situation dans le Cachemire? »
Plus nous avançons et plus les paysages changent. Les montagnes s'élèvent, il fait moins chaud, on ne parle plus hindi mais ourdou, bientôt nous aurons l'impression de quitter l'Inde pour rejoindre un pays d'Asie centrale mais le plus impressionnant est la densité de militaires. Des convois entiers sillonnent les routes. Des hommes montent la garde partout. On parle de 2 millions de militaires pour la région de Srinagar-Jammu. Nous avançons en zone occupée.


Le temps est beaucoup moins clément à Srinagar, nous apprécions nos polaires. Un homme à la bonhomie sympathique vient nous cueillir à la descente du car. Comme tous les hommes, il est vêtu d'un long poncho pour se protéger du froid. Nous le suivons jusqu'à la rive du lac et embarquons sur une longue barque. Le paysage est assez joli même assombri par le temps maussade et l'on retrouve progressivement notre bonne humeur, en pensant que cette région d'Inde, nous dépayse une nouvelle fois.
Nous stoppons l'embarcation devant un ponton attenant à une très grande maison sur l'eau, c'est ce qu'on appelle, un house-boat. Nous suivons notre guide pour être présenter à la famille. Le père de Nazir ne parle pas anglais, nous nous montrons poli sans pouvoir engager de conversation alors pour faire passer ces quelques minutes qui sonnent comme des heures, nous extasions devant l'insupportable dernier né de la famille. .
Bachir nous accueille sur le house-boat et nous accompagnera pendant tout le séjour, c'est à lui que revient la tâche de nous mettre à l'aise et de nous servir le thé.
Reste néanmoins une idée tenace: Qu'est-ce qu'on fait là?
Le soir de notre arrivée, on nous invite à l'anniversaire de Zéphir, un jeune australien, nous nous entendons bien avec ce petit groupe et nous prenons rendez vous pour une journée de ski. Nous attendons cette journée avec impatiente car pendant deux jours, il fera un temps de chien. Il fera le même temps lorsque nous irons dans une famille Gypsy pour 2 jours de trek. La méteo ne nous offrant pas d'autres solutions que de rester cloitré dans notre chambre pour éviter les propriétaires qui n'en veulent qu'à notre argent.
Le ski fut de loin notre meilleure journée, un luxe au prix abordable de 150 roupies la descente
De loin la seule bonne raison d'aller dans le Cachemire au mois de février.


jeudi 25 février 2010

La nuit porte conseil?

L'offre de Nazir: il organise, pour nous, un voyage dans le Rajasthan, avec chauffeur et hôtels compris. Toutes les villes qu'ils mentionnent sont celles que nous envisagions et en bonus il ajoute un tour dans le désert du Thar et un safari dans le parc national de Rothambore pour voir les tigres. Cela nous revient d'après nos calculs à 33 euros par jour pour nous trois et pour 25 jours, l'offre semble honnête puisqu'elle comprend le transport et le logis. Lorsque nous nous réveillons, nous sommes prêt à tenter l'expérience. Nous passons à l'accueil pour faire le check-out. Là, un comité d'accueil, nous attend et leur déception de perdre ainsi trois clients est grande, ils nous suivront jusqu'à l'agence de Nazir où ils feront un scandale.
Évidemment, Nazir, nous attend bras ouverts, il renvoie les autres fermement et nous attable pour le petit déjeuner, il réitère son offre et ouvre un album photo sous nos yeux, son père, sa maison dans le Cachemire, les montagnes verdoyantes. Il finit ce joli tableau par une invitation dans sa famille et pour nous et parce que nous sommes maintenant un peu de la famille, nous avons juste le billet à payer le reste est à sa charge. Notre première étape en Inde sera donc le Cachemire et pour sceller notre amitié et les roupies que nous lui rapportons, il nous invite à diner le soir même.
Nous ne sommes pas vraiment dupe, mais la manière est si belle que notre garde est baissée!

Qutub Minar
Le reste de la journée sera consacrée à visiter Dehli en compagnie d'un nouveau chauffeur. Nous profiterons des pelouses du parc du Qutub Minar regarderons de loin Lotus Temple, il ferme lorsque nous arrivons et finirons par la superbe Humayun's Tomb, nous arrivons 45 minutes avant la fin, seuls visiteurs de ce magnifique exemple de l'architecture moghole.
Humayun's Tomb
Nous avons insisté plusieurs fois pour que l'on nous conduise à la bibliothèque et nous finirons même par nous demander si quelqu'un connait l'existence de ce lieu car les chauffeurs n'entendent pas notre requête et par deux fois la journée s'achève sans que nous visitions la bibliothèque. La suite vérifiera le fameux dictons « on est jamais mieux servi que par soi même »
Après le diner, de retour dans la chambre nous ouvrons le Lonely à la page Cachemire-Srinagar. Aïe!!!!!

mercredi 24 février 2010

Il est 5 heures du mat, Delhi s'éveille...

Nous savons dès nos premiers pas dans le hall de l'aéroport que cette Inde tant imaginée allait nous surprendre, une impression forte se diffuse en nous, nous percevons que notre réalité va changer....
Nous suivons la foule après avoir pré-payé notre taxi, il faut donner l'adresse de l'hôtel, notre nom, ce qui permet d'éviter toutes arnaques. Un homme tient à nous accompagner dans nos démarches, nous n'avons pas besoin de lui jusqu'ici c'est assez simple. L' homme se montre si prévenant qu'il monte dans le taxi, alors s'en est trop pour moi, je suis fatiguée et je ne veux pas qu'on me raconte des histoires à dormir debout, je veux un lit. Je refuse de monter dans le taxi si le bodyguard reste. A voir ma tête, il a compris que c'était pas la peine d'insister et que nous n'avions pas besoin de compagnie. Je me détends, nous pouvons démarrer.

Nous traversons la ville dans un vieux tacot roulant. Au bout de quelques kilomètres, le chauffeur s'arrête sur la double voie au milieu de nulle part, nous explique que sa journée est finit, et qu'on vient le remplacer. Quelques minutes plus tard, un homme sort de l'obscurité de ce qui semblait être un terrain vague. Nous, on est scotché sur la banquette arrière, halluciné et avec les yeux grands ouverts soupçonneux. La suite, se passe bien. On traverse la ville de nuit, c'est calme, c'est frais, c'est chouette. Nous distinguons des immenses statues qui nous regardent de hauts, ce sont les Dieux. Les allées sont désertes, la ville est éteinte. Nous nous dirigeons vers le quartier de Paharganj. Les rues sont étroites et poussiéreuses, avec des enseignes d'hôtel partout, elles se ressemblent toutes. Et ce qui devait arriver arriva. Notre chauffeur de taxi se perd, demande son chemin... Et nous propose finalement, de nous arrêter dans ces fameuses Offices du Tourisme ouvertes toutes la nuit, qui ne sont en faites que des agences de voyages. Nous acceptons. 1ère erreur.

Très vite, le mec de l'agence se propose d'appeler notre hôtel. 2ième erreur.
Me passe le téléphone pour entendre dire que l'hôtel est complet.

Et là, bien gentiment, il nous propose un hôtel très bien pour exactement notre budget et qui plus est, juste à côté.
Fatigués et voulant aller nous coucher, nous acceptons sa proposition... 3ième erreur.

Voici donc en quelques minutes, comment nous nous sommes fait avoir, malgré l'encadré en gras du Lonely Planet parlant de ces pratiques, ainsi que les mises en garde d'autres voyageurs, je pense notamment à Aude&Laurent et leur hôtel qui avait brulé.

Finalement, notre escroc avec son amabilité habituelle, nous emmène dans à l'hôtel Prince avec son 4x4, car le taxi ne savait pas où il se trouvait (au coin de la rue!) et lui donne son pourboire mérité.

Après inspection de la chambre, nous acceptons encore une fois, mais en nous promettant de changer dès le lendemain (ou tout du moins après notre sieste matinal). Il est 08 heures.

Nous nous réveillons, il est 13H00.
Nous avons le comité d'accueil à la réception. Il est trop tard pour un check-out, l'hôtel nous convient, on veut profiter du reste de la journée. On nous dépose à un restaurant qui payait pas de mine, au sous-sol d'un immeuble qui se révèle être très bien. On se délecte de notre premier festin indien au menu Lassi (à tomber par terre!), des nans (rien à voir avec ceux de Paris!), des plats indiens dont on ne saurait plus vous redire les noms mais qui se présentaient comme une soupe, des petits plats de légumes cuisinés différemment l'un avec des noix de cajou, un autre en raita (sorte de yaourt au lait caillé, qui se rapproche du tatziki dans l'apparence! Je sais c'est mal de dire ça, mais Nat me corrigera à la relecture!)( c'est un peu ca en plus coulant et en plus caillé!!), poulet tikka pour Hugo. Nous nous régalons.
La panse bien pleine, nous sortons du resto. Et nous retrouvons, notre fidèle type de l'agence, comme il est sympa, qui nous attend à la sortie tel faisant partie de notre escorte personnel. Nous présente un de ses comparses, pour faire un tour des principaux monuments à voir. Le repos digestif se faisant ressentir, comment refuser son offre si alléchante d'être paisiblement promené à travers Delhi, confortablement installé dans une voiture climatisé (il fait 35° à l'ombre!). Il sait comment si prendre le bougre!

Au final, on met une plombe à cause des embouteillages pour rejoindre le Old Delhi. Le conducteur, qui plus est, fume dans la voiture (On avait arrêté de fumer à cette étape du voyage pour des raisons mystiques surement, mais aussi pour des raisons concrètes telles que la chaleur, la pollution, la poussière!). Une fois arrivé, le conducteur se gare et nous fait comprendre qu'il nous attendra jusqu'à la fin de la journée, car il y a beaucoup à faire rien que dans ce quartier, en gros qu'on avait pas besoin de lui!
Nous nous dirigeons donc vers une des plus grandes mosquées du nom de Jama Masjid, en venant nous traversons une place face à la mosquée qui tient lieu de Cour des Miracles. Le concentré de misère qui s'y trouve nous met mal à l'aise pour un premier face à face avec cette pauvreté dans ce qu'elle a de plus visible. Nous atteignons finalement la mosquée qui nous laisse un peu de marbre.
Nous profitons ensuite de faire un tour dans les bazars environnants qui jouxte différents temples.

Retour à l'hôtel.
Lorsque nous souhaitons ressortir, c'est limite si on ne nous l'empêche pas. A grand renfort de: «C'est très dangereux la nuit!». On continue notre chemin. Il nous propose une escorte que nous refusons. Cela devient énervant. On fait les boutiques à la recherche d'un appareil photo, on dine sur le pouce dans la rue, puis l'on revient coucher Hugo. On ressort à la recherche d'Internet, en profitant par là même de faire le tour des hôtels environnants pour quitter le notre qui semble malsain. &nous tombons sur Nazir, patron de son agence de voyage qui nous fais le grand jeu. En nous faisant miroiter tant de belles choses, il aura en tout cas su nous prêter son Internet, chose pour laquelle on était venu taper à sa porte. On a rendez-vous pour le petit déj le lendemain.
On rentre se coucher, on est crevé avec en tête, le dilemme de se faire assister ou non pour la suite de notre voyage.

mardi 23 février 2010

L'Inde n'est plus trop loin!

Nous montons dans le bus pour rejoindre Beit She'an. Arrivés à la frontière, nous nous acquittons de la taxe de sortie, et de l'autre côté du visa jordanien. Les passages s'effectuent sans complications. Nous prenons un taxi direction l'aéroport d'Amman, pas de négociations possibles, c'est une compagnie gouvernementale, les prix sont affichés. Nous sommes pour une fois bien en avance quand nous arrivons pour prendre l'avion pour Delhi. Nous cherchons dans le lonely une bonne adresse à donner au chauffeur de taxi à notre arrivée. L'avion décollera à 20 heures 30, les passagers essentiellement indiens nous donneront comme un avant goût. Le voyage dure 5 heures sans que nous arrivions à fermer l'œil. L'avion atterrit le 24 février à 5 heures du matin (heure locale).

lundi 22 février 2010

Procession dans le Jourdain

Tibériade est un lieu de villégiature. Rien de particulièrement intéressant. Nous faisons un peu de farniente tranquille après avoir fait une croix sur le fait de faire le tour du Lac à vélo.
On nous fait comprendre qu'en tant que touriste l'attraction locale est à quelques kilomètres.
En attendant le bus!
Après quelques tentatives infructueuses de prendre le bus, qui nous envoyaient bouler à peine monter dedans pour des raisons qui nous sont encore aujourd'hui obscures, nous affrétons un sheirout (taxi collectif). Une fois arrivée à l'endroit, les doutes nous assaillent. Encore une fois en pleine nature, la vue sur le lac n'est pas exceptionnelle et le trajet plus long que ce que nous pensions.
Nos pas nous conduisent à une grande structure, notre curiosité nous oblige à aller voir, nous suivons un couloir étroit et obscur, au fond de ce couloir une porte entrouverte d'où nous parvient les accords d'une musique qui en ce lieu paraît irréelle.. .
Et là, mes frères me croyiez-vous si je vous disais que j'ai vu des fidèles par centaines se faire baptiser dans une rivière dont je ne me tremperai pas les pieds. Effectivement les agences qui organisent ces voyages pour les congrégations religieuses doivent bien s'abstenir de le préciser. Car il faut la foi pour venir ici faire trempette dans cette eau verdâtre. A notre grand amusement, nous voyons donc deux congrégations une américaine et l'autre africaine côte à côte avec toutes leurs différences et leur prêcheur respectif usant de leur talent respectif pour ressemble plus à du one-man-show. Autour une structure à la Disney, pour organiser le tout: photo,vidéo, le kit pour pour se faire baptiser et j'en passe.
Surréaliste!

dimanche 21 février 2010

Bain de Boue

Aujourd'hui, nous prenons le bus direction Tibériade. Le problème de devoir refaire un visa Jordanien ne nous laisse d'autres choix que la frontière Nord ou Sud. Ayant déjà fait Aqaba, nous optons pour la route vers le Nord, moins longue. Le choix se fait donc de passer par le poste frontière de Beit Shean à 100Km de Tibériade.

Nous profitons quand même de faire un petit arrêt baignade sur la Mer Morte.
Verdict: un peu déçu. Les paysages sont déserts (voir ou revoir la visite de la fanfare pour avoir une idée sur les paysages). Nous avons eu quelques doutes en descendant du bus au milieu de ce no-where!). Nous traversons un ancien village Jordanien déserté, ainsi que les restes d'un ancien parc d'attractions. Nous arrivons enfin!
L'accès à la rive est bien sûr payante (grimace!), dû à la succession de plages privées! Les abords du lac ne font guère envie, l'eau est trouble et le sol boueux, avec une flopée de touristes faisant la planche devant un Mitch Buchanon aux aguets (un maitre nageur, quoi!). Une fois dedans, la sensation est surprenante! En peu de temps, nous nous surprenons à barboter comme les autres en essayant de faire les figures les plus excentriques. Vous ne verrez hélas aucun cliché de la famille NNH enduit de boue de la tête au pied, le caméscope n'ayant plus de batterie à ce moment.

Ensuite direction, Tibériade en repassant par Jérusalem car les bus ne traverse pas et s'arrête encore moins en territoire palestinien.

vendredi 19 février 2010

Malaise

Aujourd'hui, rendez-vous avec l'ICADH (www.icadh.org), une association luttant contre la destruction des maisons palestiniennes. L'association est tenue par des militants, ils décrivent la situation, nous énumèrent les différents problèmes, et plus spécifiquement celui lié à leur combat.

On se rend en van au pied du Mur séparant Jérusalem Est-Ouest, on s'approche de plusieurs colonies juives dans les territoires occupées, ils nous montrent les nouveaux aménagements développés (route, transport en commun...) surtout en faveur des colonies, pour ne pas dire dans certains cas au détriment des palestiniens.

Là encore, la visite est clairement orientée, de plus à certains arrêts, la présence d'autres bus agrées par des agences de voyage, qui font des visites guidées avec limite un hygiaphone sont déconcertantes. Le parti pris par les organisateurs, et le besoin de nous impliquer dans un problème qui, une fois sur place nous rend d'un coup discret sur un sujet attisant autant les tensions, devient pour le moins gênante (je pense notamment à une invitation à participer à une manifestation).

Même si le parcours ne montre au final pas grand-chose de ce que l'on connait déjà, il permet tout de même d'apprécier plus concrètement la situation, en rappelant la délicate situation des Palestiniens, et d'illustrer le propos par 1 000 petites histoires que raconte chaque quartier. Au final, cela laisse encore plus dubitatif quand à une possible résolution du conflit, et l'on touche du doigt le malaise ambiant qui règne ici.


SAMEDI 20 FÉVRIER 2010
Shabbat

jeudi 18 février 2010

Jérusalem, je t'aime!

Pour notre plaisir, Jérusalem ressemble à un kaléidoscope, nous nous y sentons bien et notre hôtel dispose d'une cuisine, où nous cuisinerons souvent. Nous adorons faire le marché dans Jérusalem-est: le matin nous allons chercher du pain frais et des fruits, c'est un peu comme à la maison et cela nous fait du bien.
Pour mieux connaître la vielle ville, nous profitons d'une visite organisée par l'Office du Tourisme pour découvrir (avec les commentaires) la vieille ville. Cela nous permet de bien situer les différents quartiers (Juifs, musulmans, chrétiens et arméniens). La visite étant effectuée avec l'agrément du Ministère du Tourisme, la visite est plutôt orientée. Nous assistons même à un échauffourée entre notre guide et des commerçants musulmans. Ce qui montre bien la tension qui règne entre les communautés.
Petite anecdote sur la veille: alors qu'on profitait de notre 1er jour dans la ville pour se perdre dans le dédale des rues. Nous arrivons, à 100 mètres de l'hôtel, au mur des Lamentations. Détecteur de métal obligatoire, et sac aux rayons X, le problème est l'oubli de notre part d'un magnifique couteau de 20 cm, qui nous étaient déjà jalousé en Jordanie et Égypte par les gens qui le voyaient. Ici ça n'a fait ni une ni deux, La personne aux rayons X actionne la marche arrière de son tapis roulant en ouvrant de grands yeux. On nous demande si c'est pour le pic-nic, nous répondons que oui. Après 20 min d'appel talkie-walkie, de va et vient entre les postes de sécurité, où nous n'en menons pas large, la tension redescend, des blagues fusent et tout s'arrange: On nous laisse entrer sur le site, on pourra récupérer le couteau à la sortie. Ouf.
On leur a bien promis de plus recommencer...Pourtant...

Le problème reste entier puisque l'entrée de chaque immeuble officiel/commercial (surtout dans les gares routières dans notre cas!) sont contrôlées. Notre couteau provoque toujours une certaine émotion aux agents et pour nous devons expliquer pourquoi nos avons un tel article dans nos bagages. Pendant ce temps, plein de personnes en civiles, armées d'armes automatiques, nous passent devant, juste en montrant une «pseudo» carte d'appelées.

Le soir visite, avec Mikaël de la nouvelle ville de Jérusalem. Ce sont les quartiers les plus chics, les rues sont désertes, il n'est pourtant pas très tard; nous passons devant le Parlement, la Knesset, nous distinguons, au loin, la bibliothèque nationale. Elle possède une belle collection de documents et de manuscrits donnés par les grands intellectuels juifs (le lendemain, nous n'arriverons pas à la trouver avant la fermeture du Shabbat). Nous marchons jusqu'au quartier animé, les bars et restaurants sont bondés, depuis notre départ nous n'avions pas eu l'occasion de voir une jeunesse enthousiaste et des filles s'exprimant librement. Notre hamburger est un vrai régal, il nous change des falafels quoique excellent, nous nous transformons progressivement en falafels sur pattes recouvert d'houmous.

mercredi 17 février 2010

Petite Chloé,
Ce matin à Jérusalem, le soleil est au rendez-vous, la terrasse de notre hôtel surplombe la vieille ville, face à nous la Basilique du Saint Sépulcre, un peu à droite le dôme du rocher et derrière lui le Mont des Oliviers. Nous contemplons les toits d'or et de lumières voués à Dieu. Quand notre regard finit par se perdre, les cloches carillonnent de concert, c'est justement l'heure du recueillement et de la prière. Plus tard le muezzin appellera les fidèles et plus tard encore un moine, dans la basilique du Saint Sépulcre, nous prendra par la main et nous fera une visite guidée, rien que pour nous. Nous avons le sentiment d' être chanceux car choisis parmi tous les touristes. Il se dégage de cet homme une bienveillance qui nous apporte un peu de sérénité, nous l'écoutons nous instruire sur la vie de Jésus mais bientôt sonne l'heure de la prière, nous poursuivons la visite par une procession en latin avec bougie à la main. La basilique est fermée aux touristes, ces heures coupées du monde ne nous ont pas rendu plus croyants mais pour ce jour anniversaire, c'était cadeau, pour nos pensées parfois un peu troublées. Nous te dédions ce voyage Chloé et reviendrons, comme a dit Antoine avec de belles histoires.

mardi 16 février 2010

La Jordanie en 6 Jours!

Nous aurions aimé louer une voiture et faire notre itinéraire tranquillement jusqu'à Amman. Le problème principal est d'avoir un prix correct, sans parler de la négociation. Nicolas perd patience, monte d'un ton, rien y fait et puis, nous dit-on, cela ne sert à rien de s'énerver, elles sont toutes louées. Réduire la Jordanie à la visite de Pétra et d'une journée à la mer est certainement dommage, mais c'est sans regret que nous montons dans le car en direction d'Amman pour rejoindre Jérusalem, nous irons prendre notre bain de boue (Mer Morte) en Israël. Nous apprenons au poste frontière jordanien que notre laisser passer, ne sera plus valable et que pour entrée de nouveau en Jordanie, il nous faudra un visa, qu'on peut se le procurer à Tel Aviv ou à Ramala (Nota: info non confirmée par la suite!). Finalement, le visa s'obtient au poste frontière de Beit-Chan et permet d'économiser la taxe de sortie d'Israël qui est multiplié par 2 au pont d'Allenby. Nous passons la frontière, au premier passage en Israël, nous avions réussi à faire apposer notre visa sur une feuille, ici la préposée se montre si pointilleuse et suspicieuse que nous renonçons au papier. => Penser à faire changer le passeport pour la Syrie ou l'Iran!
A la sortie du poste frontière, nous sommes à 40 kms de Jérusalem, et nous attendons que le Sherout (service de taxi collectif) soit complet pour partir, environ 1h30. La montre indique 23 heures lorsque le Taxi nous dépose devant la porte de Damas. Nous entrons dans la vieille ville de Jérusalem. A cette heure tardive, les ruelles sont désertes, quelques militaires veillent et nous indiquent notre chemins dans ce labyrinthe de ruelles. Notre hôtel se situe dans le quartier chrétien. Nos sacs sont lourds et nous espérons qu'il reste une chambre au Citadelle repéré dans le Lonely. Nous sommes chanceux, il reste une chambre dans cet excellent hôtel.

lundi 15 février 2010

The End Of The World


Nous prions nos lecteurs assidus et nos sponsors d' excuser nos retards, bien conscients du manque occasionné, nous vous assurons que nous mettons en place les moyens de vous donner des nouvelles fraîches. Nous demandons à nos gentils lecteurs d'être indulgents, pour les fautes d'orthographes et de syntaxes qu'ils peuvent lire. 6 mars 2010 Delhi le retour.
Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner digne d'un festin,omelette, toast, cake, crudités, houmous, olives, dattes, (il y a de quoi fêter notre changement d'adresse) nous retournons à Pétra. Il faut savoir que les hôtels bons marchés sont à Wadi Musa à environ 2 kms de l'entrée du site et la plupart des hôteliers proposent de vous conduire devant l'entrée.
A l'entrée, un bédouin nous accueille et nous invite à monter sur son pur-sang, Nathalie sous le charme accepte cette balade à cheval, il nous avance jusqu'à l'entrée du cirque gratis.

Nous suivons le sentier qui mène au monastère, petite réplique du Trésor, il y a une vue imprenable sur la « end of the world ».

dimanche 14 février 2010

Pétra, le sable aura eu la peau de l'appareil photo!

Hôtel Sahara Mountain. Après une bonne nuit et une désagréable sensation d'avoir payé le prix fort, nous tentons de négocier nos prochaines nuits. Le patron ne se sent pas de joie, et pour montrer son mécontentement nous renvoi de mauvaise grâce. Libre à nous de tenter notre chance ailleurs. Nous trouvons un hôtel luxueux (le mieux depuis le début) pour la modique somme de 1 dinar de moins que le précédent. Contents de nous, nous commençons la visite de Pétra.
Nota: Le prix importait finalement peu pour une chambre d'hôtel où nous ne faisions que dormir. Il s'agissait là encore d'une question de principe. Les doutes dissipés, l'esprit était tranquille pour la suite des choses à venir.
Nous pensions en arrivant devant l'entrée du site voir des cars entiers de touristes, certes ils sont nombreux, mais rien avoir avec l'Égypte, la cité nabatéenne est bien cachée et le soleil tape lorsque nous nous engageons dans le cirque, souvenez-vous de Indiana Jones dans la dernière croisade lorsqu'il arrive devant le Trésor et bien c'est comme dans le film, les couleurs de la pierre sont spectaculaires: du jaune, du rose, du bleu, du vert. Le soleil donne à ses teintes des nuances différentes, nous admirons le génie des architectes et des sculpteurs et marcherons dans le site(immense) jusqu'au coucher du soleil en refusant les propositions des chameliers, cavaliers et autres guides. Nous ne succombons pas non plus aux charmes des enfants bédouins qui vendent de fausses antiquités. Nous rentrons fourbus et enchantés pour un apéro (nous trainons avec nous une anisette égyptienne dédiée aux grands moments) dans la chambre de notre nouveau palace.
Nota: Comme indiqué dans le titre, l'appareil numérique ne supportera pas ce deuxième désert, et le sable aura eu raison de lui. Il ne reste plus que le caméscope de Nat. (Merci à toi Joe!).
Dernière photo prise par l'appareil, avant chute malencontreuse!

samedi 13 février 2010

Sea Sand and Sun

Nous profitons de la terrasse du Bédouin Garden pour rattraper tous ces jours sans le net. Hugo fait quand à lui sa première évaluation de français. Dans l'ensemble, il se montre motivé et impressionne un bon nombre de personnes, qui pensent que les plus chanceux sont les parents. Nous ne nous pressons pas à quitter le lieu pour Pétra. Nous pensons trouver un car en début d'après-midi. Il est 15 heures lorsqu'on se décide à partir, c'est trop tard pour le car d'après le gars de l'hôtel, mais il a une solution pour nous. Il a un ami, chauffeur de taxi qui est prêt à nous emmener et bien sur, il est là et nous attends!!! Le prix nous paraît correct, on peut rester encore un peu à nos affaires, et à contempler le rivage face à nous, l'Égypte. sur la droite Israël et à notre gauche l'Arabie Saoudite. C'est dans la boîte, Il est temps de partir.
Notre chauffeur de taxi est un homme affable, il s'arrête pour nous payer le thé, pour nous montrer les beaux spots, nous fait un grand numéro de charme, plus on roule et plus nous sommes méfiants. Vivement qu'on se débarrasse de lui. Nous finissons par en venir à bout après avoir visité 6 hôtels, qui semblaient étrangement chers. Nous comprenons un peu tard que les prix incluaient sa commission.

vendredi 12 février 2010

Pas vus, les poissons clowns!!

Hugo trouve qu'il serait impardonnable de quitter les bords de la mer Rouge sans avoir vu les plus beaux poissons du monde. Alors, dès le lendemain nous partons à quelques kilomètres plus au sud d'Aqaba, afin de profiter de la mer. L'hôtel est pas mal avec des bungalows face à la mer et il a surtout un atout majeur, Internet en wifi. Nous allons pouvoir mettre le blog à jour et répondre aux mails. De beaux poissons et le net en accès libre, il y a de quoi se sentir bien.


Nous profitons de la fin de matinée pour se dorer la pilule dans le golfe d'Aqaba avec masque et tuba. Le verdict est un peu dur: pas beaucoup de poissons, et les quelques coraux que nous avons pu apercevoir semblait bien mal en point. Quand à la plage : dégueu! Des bouts de verres partout, on fait attention à nos pieds. Ici comme ailleurs, lorsque l'on a besoin de jeter quoi que ce soit, ça se fait tout simplement par terre. On a beau le savoir, à chaque fois qu'on voit quelqu'un jeter sa cannette de coca, il n'y a que nous pour le regarder de travers. Voilà pour l'écologie.
Bon au final, la mer est plus froide que celle gouté la veille en face, du côté égyptien. Donc pour finir, on se baignera presque pas. On aura quand même le spectacle d'enfants se baignant, mais là encore seul les garçons se baignent en maillot de bain, les filles, quant à elles, se baignent tout habiller. Une éducation systématique acquise dès la naissance.

jeudi 11 février 2010

Une journée Deux frontières

Comme nous avions négocié avec Nasser, le trajet total jusqu'à Nuweiba, Nous l'attendons pour ce dernier tronçon de notre voyage en Égypte. Arrivée à l'embarcadère, le prix pour le billet pour Aqaba (Jordanie) est exorbitant, nous négocions avec notre chauffeur pour qu'il nous conduisent à Taba frontière terrestre entre l'Égypte et Israël pour ensuite rejoindre la Jordanie. Pas de problème pour obtenir les visas. Nous n'avons pas de visa pour la Jordanie mais un laissé passer, il est gratuit pour les voyages de moins de 10 jours. C'est ce que nous prévoyons.
Nous arrivons à Aqaba. La ville est propre, les tarifs sont affichés après l'Égypte nous trouvons cela plus tranquille mais moins à notre goût même si nous avons eu notre petit problème avec cette fois une bande de chauffeurs de taxis refusant que l'on monte dans la voiture d'expatriés sous prétexte qu'ils ne sont pas assurés pour nous et qu'ils volent leur boulot. Cette gentille invitation se soldera par un échec, Les expats ne veulent pas d'ennuis. Nous sommes contraints de prendre le taxi. Direction la mer, Hugo réclame son snorkling au milieu des poissons!!!

mercredi 10 février 2010

Sainte-Catherine, son monastère, ses touristes... et nous.

Nasser nous attends pour nous emmener à Sainte Catherine, nous faisons étape à Fox Camp, adresse pour routard à 2 kms du Monastère, c'est sale mais pas cher. Des cars remplis de touristes arrivent les uns après les autres pour la visite du monastère, nous faisons comme tout le monde la queue pour entrer dans le lieu Saint. nous n'aurions pas pu éviter cette étape mais notre plaisir s'en trouve gâché. Nous hésitons à monter sur le Mont Sinaï voir le lever du soleil, nous ne souhaitons pas retrouver la horde de touristes. Au final, Ce sera la police touristique qui refusera de nous laisser aller plus loin sans être accompagner d'un guide désigné.
Nous nous rebellons, nous ne prendrons pas de guide, et faisons un sitting!
Un ange passe...
Le policier, après une vaine promesse (OK pour passer, mais pas de monter tout en haut!), nous laisse passer. L'aubaine est trop belle.
En pleine ascension, ce sera pour finir la fatigue (et les remords d'avoir céder trop rapidement notre parole au représentant d'un système corrompu?) qui aura raison de nous.
Tant pis pour la vue!!

mardi 9 février 2010

Un thé dans le Sinaï.

Rafik est un merveilleux guide, il nous indique les noms des plantes et des animaux que nous rencontrons sur notre chemin. Son ami et guide est un Bédouin qui connait parfaitement les lieux, après 2 heures d' escalade et de marche dans la montagne, nous arrivons à la cascade, c'est l'heure d'allumer un feu et de boire le thé.
Le soir, Hugo apprendra à jouer au Backgammon à un jeune Bédouin. Rafik nous dédicace son livre. Nous partageons un nouveau festin (la cuisine bédouine est la meilleure d'Égypte).
Hugo et ses devoirs : peu importe les conditions!
Les voyages sont faits de rencontres pendant ce cours séjour à Al Karma, nous avons eu le sentiment de vivre un moment phare du début de ce voyage et déjà l'envie d'y revenir un jour. “ inch Allah”.

dimanche 7 février 2010

A BUDGET SERRÉ, TRAJET EN BUS.

La matinée sera pour une partie de la famille plus agréable que pour l'autre, nous vous épargnerons les détails. Nicolas chez Mohammed le jeune égyptien, Hugo et Nat aux devoirs. vous avez certainement trouvé pour qui ce fut le mieux!!!
je suis accueilli chaleureusement dans la famille de Mohammed, il me montre son travail de sculpteur(!), il travaille pour un magasin de souvenirs. nous regardons le catch(!), buvons des cocas(!!!), mangeons. Je fais un tour d'âne. Il regrette que je ne sois pas venue (!!!!) avec ma famille et renouvelle l'invitation. J'ai des cadeaux plein les poches à mon retour.
NdN: Voici la version imaginée/rédigée par Nat d'après des photos et quelques détails dont je lui ai fait part sur ce qu'elle avait raté!!!)
Mais déjà, il nous faut partir...
Nous prenons le bus de 18 heures avec l'intention de rejoindre Sharm el Sheik, comme le bus direct est complet; il faut prendre le bus pour Suez et changer de car. Nous arrivons vers 6 heures 30 à la gare routière de Suez, le prochain car pour Sharm est à 8 heures 30. Notre destination est une région du Sinaï près du village de Tarfa, Nous avons un contact Nasser. Il parle un anglais plus que moyen ce qui limite les infos sur l'endroit où nous nous rendons. Nous sommes cependant confiant, la française qui nous a donné l'info était enchantée. Nous louons un téléphone pour appeler Nasser. Il demande à parler au conducteur du car. Le chauffeur nous laisse au contrôle de police au milieu du désert. Nasser est là. Nous montons dans sa peugeot et direction Tarfa, pas beaucoup plus d'infos. Nous traversons des paysages qui nous donnent un avant goût du Sinaï. Nous sommes chez les Bédouins. Arrivés chez Lui, il nous invite à prendre le thé le temps de changer de voiture. Sans comprendre, nous Prenons le thé d'abord avec sa femme puis son fils et enfin un oncle qui nous tiennent compagnie l'un après l'autre sans pouvoir communiquer avec nous (sauf par les gestes, bien sûr). Nous sommes assis par terre à l'extérieur de la maison, sans bien trop comprendre ce que nous faisons là. Nous montons dans un pick-up, un homme monte à l'avant, il ne parle pas anglais. Nous prenons la direction du désert, Après trente minutes de voiture, nous arrivons à AL Karma. Des Bédouins sont là pour nous accueillir. Notre dépaysement est total, le paysage est à couper le souffle, l'endroit est complétement isolé,nous sommes les seuls touristes jusqu'à l'arrivée d'un homme qui connait, les lieux, parle arabe, une certitude ce n'est pas un touriste.
Veillée autour d'un grand feu, en attendant le repas, nous faisons connaissance de Rafik. C'est un photographe égyptien venu ici pour prendre des clichés sur les cascades qui se sont formées à la suite des pluies torrentielles (pas vu ici depuis 20ans). Il nous invite à l'accompagner le lendemain.

vendredi 5 février 2010

Louxor

Nous profitons du calme de notre hôtel pour avancer dans les devoirs scolaires d'Hugo. ce n'est pas toujours facile de respecter, les deux heures quotidiennes, alors quand nous sommes dans un environnement idéale nous tablons plutôt sur une matinée ou quelques heures dans l'après midi.
L'après-midi sera consacrée à une grande balade au dessus du temple Deir-el-Médina, nous continuerons notre périple par une ascension qui nous mènera sur la crête de la colline. Elle surplombe la vallée des rois et des reines, avec une vue imprenable sur le Nil. Nous sommes les derniers sur le site qui ferme à 17 heures, il n'y a plus personne, pour notre plus grand plaisir, c'est nous les rois! Les militaires nous guettent de loin et nous pressent un peu sur la fin. Il fait nuit lorsque nous arrivons au temple d'Hatchespout et lorsqu'on demande à Hugo ses spots préférés en Égypte, il évoque celui-ci.


Samedi
Nous sommes encore à Louxor, visite des temples le matin et L'après-midi consacrée à la visite de la ville. Dans le bateau, nous faisons la connaissance d'un jeune égyptien, Il est si heureux de parler le français qu'il nous invite à rendre visite à sa famille. Nous nous séparons après s'être donner rendez-vous pour le lendemain.
Généralement, le déjeuner ne varie pas il est pris sur le pouce dans les sites que nous visitons, pour les grands, falafels et fruits, pour Hugo Vache Qui Rit et fruits. Nous en sommes à notre pique-nique lorsqu'une famille nous invite à se joindre à eux. Une partie de foot s'organise, tout le monde est ravie surtout que nous avons essentiellement parlé avec les mains.

jeudi 4 février 2010

Karnak

Louxor est la ville d'Égypte où nous allons croiser le plus de touristes français, ils arrivent directement de l'aéroport à leur embarcation pour une semaine de croisière sur le Nil, d'où l'intérêt de prendre un hôtel sur le west bank, là où nous sommes:). Ensuite, il est important de connaître un peu les prix. Et savoir que l'on a pas besoin de prendre un taxi pour aller au temple de Karnak ou ailleurs.
"Méfions-nous des taxis!", reste d'actualité!
Donc Pour aller au temple de Karnak, il faut prendre le mini bus face à notre hôtel, pour 50 piastres par personne puis traverser le Nil pour 1 livre.


Arrivé sur la rive Est, nous slalomons entre les conducteurs de calèches, les chauffeurs de taxis et tous les égyptiens qui veulent être nos amis. Nous arrivons devant le temple. Nous sommes émerveillés, bien plus que devant les pyramides,et Oui! Cet ensemble est d'une élégance magistrale et grâce à quelques bakchichs bien distribués, on peut aller là où les touristes ne sont pas autorisés. Les fouilles continuent ici, les missions d'archéologues se disputent le terrain. Louxor tend à devenir la grande cité touristique de l'Égypte ancienne et plusieurs chantiers sont en cours dans ce sens par exemple dans quelques temps on pourra rejoindre le temple de louxor et celui de Karnak par l'allée royale. Notre intérêt ira grandissant et nous apprécierons les peintures dans les tombeaux.
Ici quand on avait fini de plaire on vous martelait et votre image disparaissait à tout jamais!!




mercredi 3 février 2010

1 journée 2 voyages...

Européenne essayant de dormir dans un car!!!
Nous arrivons à la gare bien décidé à partir avec le premier train en direction de Louxor. Arrivée au guichet nous sommes refoulés, sans trop d'explications. Nous nous adressons à l'autre guichet, même topo. Retour au guichet 1 qui nous envoie au premier étage. Au premier étage, on peut nous vendre un billet pour le train de 20 heures, c'est le train “spécial touristes” pour trois fois le prix et bien sur, il est inutile d'espérer d'autres billet que celui-ci. Retour au guichet, devant notre insistance, la police arrive et nous donne un autre discours. Nous sommes résolus à prendre le premier train et ne croyons plus personne. Après une heure trente de va et vient, notre patience est à bout. Nous décidons de monter dans le train, sans billet et de l'acheter au contrôleur. Pas toujours facile de prendre un billet de train. Nous sommes dans le train après avoir joué à cache-cache avec la police touristique. Reste à trouver 3 places dans un train qui affiche complet. Le contrôleur ne tarde pas à arriver, il nous demande nos billets, il régularisera la situation et nous remettra des billets payés à un prix normal. Nous arrivons à Louxor à 20 heures. Nous rejoignons nos amis dans un hôtel dans le west bank, l'hôtel est super, les chambres décorées avec goût, les draps sentent bon le propre, une salle de bain impeccable, pour le prix de 150 livres négocié pour nous, par nos amis. Nous sommes heureux de nous attablés pour savourer notre repas qui sera pour nous un festin après ce très long trajet!!

mardi 2 février 2010

La Grande Mer de Sable

Nous finissons notre étape dans l'oasis par un tour dans le désert avec le gars de l'hôtel (il a bien fait de revenir à la charge!).Nous louons même une planche pour faire du sand-board sur les dunes. Hugo est ravi. Cette après-midi est un grand moment.


Nous imaginons que nos pieds foulent des pistes vierges, devant nous des dunes à perte de vue. Nous en prenons plein la vue. Nous sommes impressionnés. Maintenant, nous pouvons partir sans regret.
Départ du car à 8 Heures arrivée prévue vers 6 heures au Caire.