Labuan Bajo et l'île de Kanawa

Du 28 août au 2 septembre

Labuan Bajo décrite comme un joli petit village de pêcheur, nous a pour le moins déçu. Touristique et cher. Évidemment, même fin août, la saison bat son plein. Heureusement, l'ami Jo ne tarde pas à débarquer depuis son île voisine de Bali.

Le problème à plusieurs fut de se mettre d'accord sur les activités à faire. Surtout lorsque les activités sont présentés par des gens avides d'argent présentant des tarifs de folie. Finalement, nous décidons de commencer par rendre visite aux dragons de l'île d'à côté. Komodo? Hé non, sa petite soeur qui semble plus intéressante: Rinca (lire Rincha). On a vu de beaux spécimens, qui semblait bien en point sur leur petites pattes. On pouvait les voir faire la sieste au soleil genre inoffensif, mais bon sachant que l'animal becte des bœufs au déjeuner, on a évité de trop s'approcher. L'assurance n'aurait peut-être pas fonctionner pour le coup!

Et après?
Hé bien, l'envie était évidemment comme à chaque fois de se trouver un endroit peinard pour fêter les retrouvailles! Et ensuite, de voir comment continuer la suite de ce voyage.

Pour le lieu des retrouvailles, nous fûmes comblés par l'île de Kanawa.
Une île privé avec une dizaine de bungalows, une plage de sable fin et une mer bleu turquoise autour.
Un éden où on a atterrit un peu par hasard et qui fut difficile à quitter surtout pour... vous vous en doutez... le dernier voyage en PELNI qu'on tenait à présenter à Joe.

PELNI pour Labuan Bajo

Du 27 au 28 août.

Notre nouveau ferry est un peu plus petit que la veille et surtout plus rouillé. Le départ est à 1H du mat. Après inspection des lieux de dormitions, et au vue de la surpopulation qui y régnait, le temps clément de ces mers du sud nous permit de dormir confortablement sur les bancs installés sur le pont du navire.

Nous arrivons le soir même (24 heures pour longer cette île plus longue que large).

La fatigue commençait à s'accumuler, et on était, une fois encore, content de quitter cette expérience PELNI en s'assurant mutuellement que ce serait la dernière.

Malgré tout, ça reste les moments où l'on partageait le plus avec les indonésiens qui ont toujours su avoir le sourire.

Hugo s'est fait pote avec le pacha!
Donc en plus, d'utiliser les toilettes des gradés...

On a pu assister aux manœuvres!

Maumere

Du 26 au 28 août

Maumere est un petit village calme qui nous a beaucoup plu.

Dès la descente du ferry, nous faisons la rencontre d'un couple de cyclo-randonneurs, Julien&Mélanie, avec qui nous avons tout de suite sympathisé, faut dire qu'ils nous faisaient un peu envie avec leur vélos.

Désolé Julien, mais c'est la seule photo qu'on a...

Nous les retrouvons par hasard, sur la route le lendemain et terminons la journée à la plage avant de rentrer le soir prendre notre prochain PELNI-boat direction Labuan Bajo.

On a gardé un très bon souvenir,  mais hélas peu de photos...

Ci-dessous, l'arrière d'un bémo, taxi collectif, très représentatif de l'Indonésie. Il est conduit par un jeune (moins de 18?) accompagné par son comparse qui s'occupe de mettre l'ambiance et de récupérer les sous. L'idée étant de rouler à tombeau ouvert, et pour se faire remarquer de tuner la camionnette et d'avoir un bon système son pour faire cracher les watts. On est toujours arrivé à destination et la banane en plus.

Départ pour Balikpapan-Makassar-Maumere

L'Indonésie en PELNI
Du 23 au 26 août.

le sourire avant de partir...

Sauvé par un magnifique ferry de construction allemande qui était là pour nous arracher de cette île et nous emmener loin, loin. L'excitation était à son comble lors de l'appareillage! Une fois encore celle-ci fut vite retombée lors de la visite des cales du navire qui étaient tout simplement notre lieu de couchage. Imaginer une grande salle contenant plus de 1000 couchettes. Plus les gens (sachant que le navire en était à son 10ième jours de mer.).

Dans le tableau, on a la marmaille qui braille, ceux qui pic-nic, ceux avec leur poste radio tout ça rythmé par le bruit sourd des moteurs. Voilà pour le bruit (on vous fait grâce du reste!). Et nous au milieu.

Curieusement, nous nous sommes fait assez vite à la situation.

Nathalie, c'est fait trouvé une copine!

La traversée dura 3 jours, ponctuée par 3 arrêts: Balikpapan, Makassar puis Maumere notre arrivée.

Nous profitions de ces escales pour, à défaut de pouvoir visiter ces villes, au moins se sustenter. Les repas sur le bateau étant compris dans le prix du billet, nous les avons comme vous devez vous en douter... jamais pris. Mais consistait à eux seuls en une curiosité.

Préparation d'omelette pour le repas du lendemain!

C'est l'heure pour aller chercher son omelette!

En bonus: Petites scènes cocasses de la vie quotidienne pour acheminer le matériel

Départ pour Nunukan

Du 19 au 23 août

Mais qui a eu l'idée de s'enterrer ici ?

Nunukan aura au moins eu l'avantage de nous donner un premier aperçu de l'Indonésie. Le problème est qu'il ne fallait qu'y passer et NE PAS s'arrêter.

Lorsque l'on débarqua sur cette île, ce qui nous plu, ce fut: son côté sauvage et la gentillesse des gens, qui écarquillait des yeux tous ronds en nous apercevant, mais ne parlait pas un traitre mot d'anglais contrairement à son voisin malais distant de 10Km.


A la base, l'objectif était de continuer le lendemain la côte Kalimantanaise avant de faire la traversée vers Bali. Mais finalement le sort en décida autrement. Le tenancier (qui travaillait dans le tourisme et baragouinait quelques mots d'anglais) nous persuada de rester 3 jours de plus pour prendre un autre PELNI boat pour rejoindre l'île de Florès.


Malgré nos différentes tentatives pour effectuer des activités, celles-ci restèrent infructueuses.

Pas de plage possible, pas de location de véhicule possible. Nos activités en restèrent à essayer de faire nos 3 repas/jour durant le ramadan, de temps en temps une sortie Internet quand ça marchait, et sinon de marcher dans la rue et voir la réaction des gens. Avant de regagner la chambre miteuse (rateuse conviendrait mieux!). Voila en quoi consistait nos journées en comptant le temps qui nous séparait jusqu'au départ.


Quelques belles photos de cette endroit et de ses habitants:

le soir venu, il est permit de se régaler.

Gentillesse des gens qui à défaut de comprendre, se marrent à voire nos trombines!

Ici Bornéo, à vous Paris.

Devant l'ampleur du retard du blog, voici un petit message d'actualité. Après le Myanmar que nous avons beaucoup aimé. Nous sommes descendu jusqu'à Kuala Lumpur en train. Denis&Jacqueline nous ont rejoint, et après une courte boucle vers Malacca, nous nous sommes envolés à Bario, seule route accessible pour ce village en plein cœur de la forêt de Bornéo.
Ensuite Sultanat de Brunei et aujourd'hui Kota Kinabalu où nos chemins divergent.

Vacances en famille!

Derniers jours au Sabah.

Du 12 août au 19 août

Nous partons pour Labuan, île de transit avant Kota Kinabalu, les différents trajets s'organisent vers un retour progressif pour la péninsule concernant  Jacqueline & Denis. Pour nous, après avoir plusieurs fois pensés à faire de même, nous décidons de continuer vers l'est et ainsi de rejoindre le Kalimantan (côté Indonésien de Bornéo) puis de là, prendre un ferry pour Flores. Alors on profite de nos derniers jours en faisant de la plage, du farniente et des bons restos.

Lundi 16, J&D se sont envolés pour Kuching tandis que nous roulons en direction de Sandakan où nous irons admiré les Orangs-outans de la réserve de Sepilok, mentionné comme à ne pas rater dans le Lonely. Nous on a trouvé que c'était un bon attrape-touristes et on ne le recommande à personne sauf aux ennemis de nos amis. Nous avons aperçu 3 pauvres singes de très loin complètement apeurés devant 300 gogos faisant des grimaces avec leurs appareils photos, on n'espère que ces pauvres bêtes se sont bien moqués de leurs cousins les hommes. Heureusement tout près de là, il y a la réserve des proboscis, on recommande, une dizaine de touristes pour une centaine de singes, pas besoin du mega- super zoom pour les photos. Des familles entières se livrant à des singeries digne de la scène d'anthologie du livre de la jungle, version Walt Disney. On a passé une bonne après-midi à admirer cette espèce beaucoup moins connu.

Jeudi 19, nous sommes à Tawau pour faire nos visas indonésiens. Nous les obtenons dans la matinée. Sans perdre plus de temps, nous embarquons pour Nunukan ville de transit pour les ferrys de la PELNI qui relient les plus grandes villes indonésiennes. L'express Boat qui relie Tawau à Nunukan donne le ton:

Arrivée à Bandar Seri Begawan, BSB pour les intimes

Retour sur Miri où nous avons le temps de barboter dans une piscine olympique découverte, où nous faisons des longueurs de travers pour cause que nous étions tout seul. C'était très chouette.

Puis bus pour le sultanat du Bruneï et sa capitale Bandar Seri Begawan que nous atteignons en quelques heures. Le pétrole qui a fait la richesse du sultan, a aussi fait explosé le cout de la vie et plus précisément de notre hôtel, qui pour le coup n'est pas un palace. La vie est bien différente des régions voisines du Sarawak et du Sabah. La vente d'alcool est interdite à cet endroit et ce malgré la mondialisation. La ville-capitale est éteinte la nuit, il n'y a pas d'établissement de débauche, les gens restent chez eux ou quittent la ville pour les multiplexes à la périphérie qui propose magasins, restaurants et films hollywoodiens. Voilà pour les distractions.

Au niveau culturel, rien hormis ce musée original sur le sultan, sa famille et accessoirement son pays. On ne peut rater pas la belle mosquée … (avec ses matériaux les plus chics venus du monde entier) qui fait un peu tape à l'œil dans cette ville sans cachet. Heureusement, se trouve le Kampa Ayer, village flottant sur le fleuve et l'animation de ses taxi hors-bords qui déboulent à toute allure et à tout bout de champs. En aval et en amont, des forêts vierges encore intactes... Et cela grâce aux gisements de pétroles!