mercredi 26 mai 2010

Quel accueil!

Le bus pour le Laos part à 5h30, nous nous sommes préparés à un voyage long et fatiguant, serré dans un mini bus prêt à exploser. Les commentaires des voyageurs vont généralement dans ce sens. Pour le mini bus l'info, c'est révélé correspondre à la réalité: vue de l'extérieur comme de l'intérieur, nous étions comparables à des sardines en boîtes mais pour le reste nous avons eu la bonne surprise de trouver la route meilleure que de Sapa à Dien Bien Phu avec ce petit détail prés, 1km avant le Laos, la route n'est plus praticable et il nous faudra marcher jusqu'au poste frontière. En marchant sur cette bande de terre poussiéreuse, tournée vers une autre contrée, nous avons pensé à l'exode et aux personnes qui traversent les frontières avec leurs fardeaux plein d'espérance. Nous n'en sommes pas là, mais le passage au Laos fut pour nous comparable à notre arrivée au Népal après l'Inde.....Nous baissons la garde même devant le douanier qui pointe son thermomètre telle une arme pour vérifier que nous n' avons pas la grippe H1N1. Après avoir acquitté les visas, des frais comme la prise de température 2$ et la rédaction des formulaires de passages 1$, nous pouvons passer. Les frais servent probablement à alimenter une caisse noire et les voyageurs refusant de payer se feront confisquer leurs passeports, ici le moyen de pression des douaniers ce fait dans les « règles » ils justifient cette taxe par un écriteau qui dit « faut payer »ce ne sera pas le cas plus loin mais nous en parlerons le moment venu.

On se demande comment le bus a pu arriver jusque là mais il nous attend pour encore 3 heures de route. Au passage du car, les familles sortent de leurs maisons pour voir et saluer les étrangers d'un grand sourire et d'un sabaiidi(bonjour). Nous arrivons à Muang Khua, ville juchée sur les rives de la Nam Ou qui nous faudra traverser pour atteindre le cœur de la bourgade.


Niko's Addendum: Ceci dit un bac étant sur la moitié de la rivière, il ne reste plus que 2 mètres à traverser. Pas besoin de démarrer le bac, une pirogue nous fera traverser (au prix touristes!) en se mettant en travers... L'idée de pas faire mon mouton et de traverser avec de l'eau jusqu'au torse me traverse l'esprit. Finalement, préférant éviter l'image de l'occidental pingre qui se rechigne à payer une somme dérisoire, j'accepte la traversée en donnant un prix moindre que annoncé (sous tendant que nous payons le prix "famille"), nous permet d'enjamber jusqu'à la rive la tête haute!

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