samedi 4 décembre 2010

Des hauts et des bas... (De 5000m à 1700m)

Du samedi 4 au mardi 7 décembre.
Levés à 6 heures, sacs prêts, 3 jours de bouffe (dont une bonne quantité de barres chocolatées) équipements, trousse premier secours etc. En bref, nous sommes parés pour la Cumbre 4600 mètres et cette fois-ci nous serons sur le point de départ du trek de El Choro avant 9 heures (Nicolas est déterminé).
Arrivés à la Cumbre, nous nous enregistrons auprès du garde-chasse. Le temps est à la pluie, il fait froid et d'épais nuages nous empêche de voir bien loin. Hugo manque d'entrain mais il est trop tôt pour la barre chocolatée (Nicolas gère les réserves avec une main de fer).
Nous avançons avec un vent de face qui se transformera en neige (Nicolas encourage ses troupes) puis le temps se calme, arrivés en haut du col (5000 m) nous voyons la masse de nuages se déporter vers l'Est et le soleil se pointe.
Comme une bonne nouvelle est souvent accompagnée, c'est l'heure de la pause, nous sortons le thermos et les barres.
Le sentier est bien balisé et ne présente aucune difficultés même sans boussole impossible de se perdre. Nous traversons les pâturages des alpagas et des moutons, nous enjambons des ruisseaux et les montagnes, autour de nous, rappellent que nous sommes dans les Andes. Après 4 heures de marche, nous nous posons pour déjeuner mais vite une masse de nuages noirs se déplacent au dessus de nous et laisse peu d'espoir sur la suite de la journée. Alors que l'étape du soir se trouve à 2 heures de marche, un orage s'abat sur nous, rien de mieux à faire que de chercher un abris.
Le temps plus clément laisse envisager un temps une fin d'étape agréable, à 16H10 nous passons le troisième poste de contrôle, quand survient devant nous une masse de nuages menaçante...
 ...puis ça pète, des éclairs et la pluie.

La difficulté sur les heures de marche restantes sous la pluie diluvienne est de ne pas glisser sur les pavés du chemin pré-hispanique. Nous arriverons après plus de 2h30 de marche détrempés. Nous montons notre tente sous les abris dédiés à cet usage (Ici il pleut souvent, il fallait le savoir!).
Couchés tout mouillés, réveillés tout pareil!!!
Dimanche 5. Le plus dur au réveil est de devoir enfiler ses vêtements froids et mouillés avant de mettre un pied hors de la tente mais en signe de consolation, il y a du soleil. 
Notre petit déjeuner avalé, nous reprenons la route pour une journée dite « plus difficile ». La difficulté est de ne pas se laisser disperser par toutes les tentations du chemin (fraises des bois, orchidées, papillons, cascades...)



et de garder le rythme avant que la pluie survienne (désormais, nous sommes devenus méfiants!). Nous descendons à pic sur un chemin pavé et étroit dans la jungle puis remontons à pic vers les sommets.
C'est ce que l'on peut appeler une journée « montagne russe ou plutôt montagne andine ».
 Nous arrivons à l'étape du jour après 6 heures de marche sans avoir reçu une goutte de pluie néanmoins on continue à faire sécher nos vêtements.
Lundi 6 dernière étape, la plus incroyable, on s'enfonce dans la jungle, traversons des cascades et lorsque nous sommes sur les hauteurs nous pouvons admirer le panorama spectaculaire.

Cette étape va être aussi une course contre la montre car les randonneurs que nous avons rencontrés nous attendent jusqu'à 15h30 pour partager un taxi qui nous conduira à la ville. Nous arriverons à l'heure en courant sur presque toute la descente finale!
50 kilomètres plus loin, nous prenons quartier dans un hôtel de Coroico (1700 mètres) avec vue et piscine mais devinez...
IL PLEUT !!!

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