lundi 29 novembre 2010

La Paz

Du lundi 29 novembre au vendredi 10 décembre.
Encore moins 2 minutes et nous rations le bus pour La Paz mais pour une fois c'est le car qui a du retard alors plus question de reporter notre départ même avec toute notre bonne volonté. Le bus démarre et nous laisse à peine le temps d'esquisser un salut à nos deux amis. Après un voyage de 7 heures sur une route asphaltée où nous pouvons profiter du bonheur simple de voir défiler les paysages en lisant un bouquin sans avoir mal au cœur.
Sur la route...
Nous arrivons à la Paz par les hauts-plateaux, la vision de la capitale n'en est que plus spectaculaire car le centre de la ville est dans le creux de la vallée et s'étend sur tous les contre-forts des collines autour. Nous sommes également saisie par l'ampleur de cette ville, le monde, le bruit, les embouteillages et la pollution qui fait tousser plus ici qu'ailleurs, serait-ce parce que nous sommes dans la capitale la plus haute du monde?
Agent de la circulation
Nous sortons du terminal de bus bien décidés à trouver un hostal, une auberge,une habitation (au choix) au plus vite mais cette tâche ardue nous prendra beaucoup plus de temps que ce nous envisagions et nous permettra, enfin de compte, de visiter la ville avec notre maison sur le dos. Plus tard nous trouverons un dortoir dans une auberge qui nous sera vendue grâce à son petit déjeuner (pancakes à volonté) et à son apéritif (une bière gratuite tous les soirs) ne dit-on pas « il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire » d'autre part comme Hugo fait figure de mascotte et nous donne droit à un régime de faveur, on ne nous imposera personne dans notre dortoir de 8 lits. Alors nous allons rester pas mal de temps à La Paz avant de nous décider à faire un trek, d'abord parce que nous y sommes bien. Nous allons trouver notre cantine du midi au rapport qualité-prix imbattables, le petit bar au coin de la rue, notre épicerie pour les spaghettis et le concentré de tomates, le boulanger.... Bref, ce qu'il y a d'agréable lorsqu'on voyage depuis longtemps et que l'on bouge tous les quatre jours, c'est de se poser dans un endroit, de se faire connaître, reconnaître et ainsi de se familiariser aux lieux. Conclusion: rien de mieux qu'une petite banalité échangée quotidiennement très loin de chez soi pour avoir l'impression d' être au troquet du coin à siroter son expresso!!
Et puis comme il faut profiter de ces montagnes uniques, nous nous organisons un trek sans guide et allons louer l'équipement nécessaire (duvets, tente et carte).

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