dimanche 18 juillet 2010

Bagan

Dimanche 18 au 21 juillet

Qu'est ce que Bagan?

Des milliers de temples sur un espace concentré qu'aurait fait bâtir un roi, à l'époque (XIème siècle!) où il s'était converti au Bouddhisme. On suppose que tous ces temples faisait partie intégrante de la nouvelle capitale royale. De nos jours tous les habitants qui habitaient encore sur place ont été éjecté manu-militari.

Nous sillonnons sur nos vélos comme dans les vestiges d'une cité perdue. Le soleil de plomb, nous assomme et le sol est si aride que nous sommes entourés d'un halo de poussière néanmoins nous pouvons aller au grès de nos envies car toutes les routes, tous les sentiers mènent à un des temple éparpillés sur la plaine. Non seulement c'est beau mais pour la première fois nous pouvons aller partout.

Un temple
temple dans la plaine
Temple avec Nico devant
Mont Popa le 20 juillet
Nous organisons avec d'autres touristes une excursion au Mt Popa, nous ne savons pas à quoi nous attendre mais le Lonely Planet parle d'un site incontournable. Nous voyons des villages entiers sans électricités, vivant dans des huttes de bambous et récupérant l'eau de pluie dans des jarres. Le sol est sec et la région semble souffrir du manque d'eau. Nous nous arrêtons pour un cliché du Mt Popa: La meilleure vue!
Pour comprendre pourquoi le Mont Popa est si cher aux Birmans, il est indispensable de prendre le temps et peut-être d'avoir un guide car les temples se succèdent pendant l'ascension sur le mont, mais notre intérêt n'est pas retenu par l'histoire des Nat (esprits des lieux) qui nous est quelque peu obscure. Nous attardons plus sur la crasse et les déjections des singes, nous passons à côté d'un lieu unique par notre ignorance. Nous sillonnons la Birmanie en suivant des chemins autorisés par la junte, avec nos regards de touristes. La dictature est présente mais nous ne la voyons pas, nous ne la percevons si peu. La junte a museler un pays par la peur. Cette même peur qui empêche la révolte, alors en Birmanie peut-être plus qu'ailleurs, on invoque les esprits, on prie, on se recueille pour que les méchants soient réincarnés en cafards. Ce pays est si troublant qu'il en devient terriblement attachant.

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