dimanche 30 mai 2010

Heureuse rencontre & billet pour le Myanmar

Dimanche 30 mai , lundi 31 mai
Alors que nous préparons de mauvaise grâce à changer d'hôtel, nous rencontrons la famille venue prendre possession de leur chambre, très vite nous faisons connaissance et nous nous joignons à eux (ainsi qu'à plusieurs français logeant à proximité!) pour former un petit groupe bien franchouillard d'une dizaine de personnes direction les chutes d'eau de Tad Kouang Si: Idyllique.




 Il s'agit d'une cascade menant de piscine naturelle en piscine naturelle. Eau claire sur fond bleu. On plonge, on se jette depuis des lianes tout ceci dans un décor paradisiaque. On en redemande. Hugo est heureux de cette rencontre, Claire a dix ans et fait comme lui le tour du monde. Ils partagent leurs expériences de grands baroudeurs, se retrouvent autour des jeux, des tours de magies. Les parents émus de cette amitié naissante sont ravis. Les enfants ne se quittent plus et comme une belle rencontre est souvent accompagnée d'une bonne étoile, nous avons pu rester dans l'hôtel avec la petite famille et les autres potes français.




 Le lendemain 31 mai, visite du temple Wat Xieng Thong, belle collection de Bouddha.


Sur le retour, alors que nous cherchons un endroit pour déjeuner, notre attention se porte sur un buffet dressé sous des barnums comme les gens s'y pressent, nous voyons là un gage de qualité. Nous nous attablons et attendons le menu. Les gens nous font des signes et nous invitent à aller nous servir. Bientôt, nous aurons, une explication, nous nous sommes inviter à un repas de funérailles mais pas de problème, nous sommes les bienvenus. A la fin du repas nous proposons de participer aux frais mais on décline cette offre, voilà comment nous avons manger pour pas un kips malgré nous!!

jeudi 27 mai 2010

Laos

Jeudi 27 vendredi 28 et samedi 29 mai
Le Nord du Laos est une région montagneuse, les collines verdoyantes se succèdent et les villages qui jalonnent les rivières semblent perdus dans la nature. C'est pour ainsi dire comme une barrière naturelle avec son voisin vietnamien. Les Laotiens avec leur attitude bienveillante, le calme et la sérénité qui les habite ainsi que leur mode de vie très simple font notre bonheur.
Les paysages nous ont séduit de suite. Il nous a paru évident que le mieux serait la voix navigable pour appréhender ce pays qui rayonne autour de ses cours d'eau. Seulement pour que ce moyen de locomotion soit avantageux, il vaut mieux être nombreux car la location d'un bateau se négocie entre 800 000 kips et 1 million (100 euros). Nous avons toujours réussi à trouver des voyageurs pour réduire les frais et le maximum payé fut 100 000 kips (un peu moins de 10 euros)par personne et demi tarif pour Hugo, cela reste plus cher que le bus mais cela vaut vraiment le coup.
Donc, nous voilà embarquer sur le bateau direction Muang Ngoi, 5 heures de bateau, les paysages sont superbes et nous nous laissons porté par l'accordéon d'Ursina qui voyage avec son instrument depuis quelques mois. L'arrivée à Muang Ngoi donne le ton, bungalow, hamac, pétanque (héritage français) et en prime Nutella pour Hugo.

Belles balades dans les rizières. On se croirait en vacances à la différence près que nous nous considérons comme des voyageurs. Cette nuance peu paraître pas claire mais elle existe et chaque jour en témoigne. Donc, il nous faut partir de ce petit coin de paradis et avancer. Samedi, départ pour Luang Prabang. Nous formons une nouvelle équipée pour louer un bateau à moindre frais avec un peu les même car c'est toujours mieux en musique. Arrivée à Luang Prabang en soirée après 8 heures de bateau. Nous cherchons un hôtel longtemps car ici les prix triples, nous arrivons à négocier pour 50 000 kips (5 euros) mais juste pour cette nuit car la chambre est réservée, le lendemain, par une famille française en tour du Monde.

mercredi 26 mai 2010

Quel accueil!

Le bus pour le Laos part à 5h30, nous nous sommes préparés à un voyage long et fatiguant, serré dans un mini bus prêt à exploser. Les commentaires des voyageurs vont généralement dans ce sens. Pour le mini bus l'info, c'est révélé correspondre à la réalité: vue de l'extérieur comme de l'intérieur, nous étions comparables à des sardines en boîtes mais pour le reste nous avons eu la bonne surprise de trouver la route meilleure que de Sapa à Dien Bien Phu avec ce petit détail prés, 1km avant le Laos, la route n'est plus praticable et il nous faudra marcher jusqu'au poste frontière. En marchant sur cette bande de terre poussiéreuse, tournée vers une autre contrée, nous avons pensé à l'exode et aux personnes qui traversent les frontières avec leurs fardeaux plein d'espérance. Nous n'en sommes pas là, mais le passage au Laos fut pour nous comparable à notre arrivée au Népal après l'Inde.....Nous baissons la garde même devant le douanier qui pointe son thermomètre telle une arme pour vérifier que nous n' avons pas la grippe H1N1. Après avoir acquitté les visas, des frais comme la prise de température 2$ et la rédaction des formulaires de passages 1$, nous pouvons passer. Les frais servent probablement à alimenter une caisse noire et les voyageurs refusant de payer se feront confisquer leurs passeports, ici le moyen de pression des douaniers ce fait dans les « règles » ils justifient cette taxe par un écriteau qui dit « faut payer »ce ne sera pas le cas plus loin mais nous en parlerons le moment venu.

On se demande comment le bus a pu arriver jusque là mais il nous attend pour encore 3 heures de route. Au passage du car, les familles sortent de leurs maisons pour voir et saluer les étrangers d'un grand sourire et d'un sabaiidi(bonjour). Nous arrivons à Muang Khua, ville juchée sur les rives de la Nam Ou qui nous faudra traverser pour atteindre le cœur de la bourgade.


Niko's Addendum: Ceci dit un bac étant sur la moitié de la rivière, il ne reste plus que 2 mètres à traverser. Pas besoin de démarrer le bac, une pirogue nous fera traverser (au prix touristes!) en se mettant en travers... L'idée de pas faire mon mouton et de traverser avec de l'eau jusqu'au torse me traverse l'esprit. Finalement, préférant éviter l'image de l'occidental pingre qui se rechigne à payer une somme dérisoire, j'accepte la traversée en donnant un prix moindre que annoncé (sous tendant que nous payons le prix "famille"), nous permet d'enjamber jusqu'à la rive la tête haute!

samedi 22 mai 2010

Ces derniers jours ont comme un goût amer!!

Samedi 22, dimanche 23, Lundi 24 et mardi 25 mai
Samedi, nous partons pour une balade dans les environs de Sapa, après avoir décliner les propositions des Hmongs qui veulent nous accompagner jusqu'à leur village. Une femme nous suit depuis quelques kilomètres, nous pensons dans un premier temps qu'elle retourne chez elle mais bientôt cela ne fera plus aucun doute, elle est décidée à nous guider. Sa présence discrète finie par nous séduire et nous accepterons ce guide. Les sentiers longent des rizières en terrasse et toute la palette de vert se décline devant nous. Six heures après, nous remercions notre guide de nous avoir aider à atteindre notre destination qui n'était en fait que son village.




Nous ne nous décidons pas à partir sans avoir eu une petite explication avec le chauffeur que nous sommes décidés à retrouver, c'est la maigre chance de remettre la main sur la caméra. Nous avons le numéro du bus et chaque conducteur est dévisagé. C'est ainsi que dimanche, nous allons tombé sur notre homme, il s'en suit une course poursuite dans la rue principale, il cherche à nous éviter pour ne pas dire fuir mais manque de chance(pour lui), la rue est pleine de badauds et la circulation difficile si bien que Nicolas pourra enfin lui faire couper le contact. Il sait ce que nous voulons, nous jouons la carte de l'intimidation et tentons toutes de sortes de ruses pour savoir ce qu'est devenu le sac car nous voulons dans un premier temps éviter l'intervention de la police mais devant la mauvaise foi manifeste du bonhomme, nous craquons surtout après que Nico ait découvert le couteau suisse dans son bus. La police arrive, il nie et de toute évidence la police ne fera rien pour nous aider. Nous le comprenons après des heures de pourparlers, les Hmongs nous ont été d'un précieux secours car ce sont elles qui parlent le mieux anglais et qui nous ont servi de traductrices.

Lundi 8 heures, départ pour Dien Bien Phu, le mini-bus est archi-complet et il faut partager son siège avec une autre personne ce qui rend le voyage long et éprouvant d'autant que la route est sur la moitié du chemin en voie d'être achevée. Nous arrivons en fin de journée à Dien Bien Phû et terminons donc le Vietnam comme les Français, il y a de ça plus de 50 ans en arrière, par la fameuse cuvette.

jeudi 20 mai 2010

Retour Hanoï, départ Sapa

Jeudi 20 et Vendredi 21 mai
Nous faisons une escale de quelques heures à Hanoï avant de prendre le train le soir même pour Sapa dans le Nord du Vietnam, plus connue pour être une région montagneuse où vivent des Hmongs et d'autres ethnies. Départ 20h30 arrivée 5 heures, la classe couchette dure est très bien et suffit pour ce trajet. Pour nous les trains couchettes restent la façon la plus agréable de faire défiler les kilomètres.
Après Tam Coc et l'accueil chaleureux de Loan, nous étions fort d'une nouvelle énergie. Nous voulions oublier nos impressions (après les joies hanoïennes) et repartir sur de nouvelles bases mais à Lao Cai, les rabatteurs attendent les touristes descendant par vagues des trains en provenance d'Hanoï. Les mini-bus partent ensuite une fois plein en direction de Sapa.
Nous redoutions le côté folklorique de cette destination mais pour nous c'était le passage obligé pour rejoindre le Laos. Nous trouvons qu'il y a un côté malsain à faire des ethnies une attraction touristique. Elle n'enrichit en principe que les locaux ne laissant aux minorités qu'une pauvre place sur le pavé pour vendre leur artisanat contre leurs sourires photogéniques et pour nous, il est bien difficile de résister à ces clichés.


Donc, nous montons dans le mini-bus et attendons qu'il veuille bien partir. 1 heure plus tard, nous ne sommes toujours pas partis, apparemment le conducteur attend d'autres voyageurs. Notre agacement monte, Nicolas à bout de patience, prend les clés restées sur le contact, ferme le véhicule et nous allons petit déjeuner, à notre retour nous apprenons notre changement de bus et que nos affaires sont dans le bus et qu'il part dans 5 minutes. Nous vérifions rapidement que les sacs soient dans le coffre. Une heure après nous sommes à Sapa et récupérons nos sacs moins un. Nicolas repars tout de suite à Lao Cai (30 kms) à la recherche du premier conducteur. Pendant ce temps, le propriétaire de l'hôtel où nous prenons une chambre, nous propose son aide, un ami dans la police va retrouver le chauffeur et lui demander des comptes. Nicolas reviendra bredouille et nos regards se tourneront maintenant vers le propriétaire même si nos espoirs de retrouver le sac sont minces.  

mardi 18 mai 2010

Les devoirs de l'école buissonnière

Mardi 18 et mercredi 19 mai
Nous sillonnons la région sous un soleil de plomb.
Les vélos mis à disposition des résidents sont de bonne factures et permettent de faire de longues balades.



quand il fait trop soif, nous nous régalons d'un délicieux jus de fruit frais ou d'un ananas découpé sous nos yeux, le plaisir est intense!!!

Hugo commence l'apprentissage des divisions et termine une évaluation de français. Le programme demande 6 heures de cours par jour pour l'apprentissage de toutes les matières. Dans notre cas, c'est beaucoup trop contraignant pour dire impossible donc l'enseignement suit le rythme de notre voyage. Nous bloquons généralement de 2 à 4 heures tous les jours mais lorsque nous faisons 10 heures de transport ou partons pour un trek la concentration est plutôt dure à obtenir alors à l'arrivée ainsi dès que l'endroit le permet nous ajoutons1 jour à cette étape pour le rattrapage.  

lundi 17 mai 2010

La Rose de mai est la plus belle!

Si il y a une adresse où il faut aller à Tam Coc, c'est chez Loan, un havre de paix au milieu d'un ilot de verdure.

La plupart des voyageurs séjournant ici sont français car l'adresse a bonne réputation sur le forum des voyageurs. La maîtresse des lieux parle français et accueille chacun de ses hôtes comme si il était un membre de sa famille. Nous partageons des moments très sympathiques, de délicieux nems et des infos pour la suite du voyage. Camille et Manu nous raconte leur voyage au Myanmar, encore des voyageurs qui reviennent de ce pays enchanté. Nous réfléchissons sérieusement à faire l'impasse de la Thaïlande pour rejoindre le Myanmar, reste à convenir avec Geoffroy d'un autre rendez-vous mais pour l'instant nous n'arrivons pas à le joindre voir Où est Geoffroy?

Santé pour ROSE et félicitations aux parents.

dimanche 16 mai 2010

Tout se paye!

Pour rejoindre Haiphong, il y a deux types de bateaux celui qui fait la navette en 45 minutes et celui qui pour moitié moins cher met 2H30. En règle général le premier est emprunté par les touristes nous préférons le second mais ce choix nous vaudra de rater le bus pour Ninh Binh. Haiphong est une ville sans intérêt et nous cherchons un moyen pour rejoindre Ninh. Nous déclinons dans un premier temps l'aide des Vietnamiens car nous savons maintenant que l'on est jamais mieux servit que par soi même et qu'elle nous sera facturée mais après une heure nous nous laissons convaincre. Donc, nos bons samaritains nous propose de nous conduire en moto jusqu'à un arrêt où un bus venant d'Hanoï fera un stop pour nous.
Nous apprendrons une fois dans le bus que ce secours nous aura couté 100 000 Dongs (10 euros). Le trajet sera consacré à un portrait au vitriol sur le mercantilisme ambiant. Arrivés à Tam Coc de nuit direction une bonne adresse laissée par une française rencontrée à Cat Ba. Nous négocions le prix de la chambre, nous attablons et là surprise...C'est un repaire de Tours Operator français. Nous avons envie de fuir mais cela attendra le lendemain!!!

samedi 15 mai 2010

Cat Ba town

Nous envisageons un moment de louer une moto et de faire le tour de l'île mais notre humeur est à la mesure de notre déception. Le charmant petit port de pêche est en bonne voie de devenir une grosse station balnéaire. Comme nous sommes là autant en profiter pour piquer une tête, Hugo est ravi nous un peu moins mais cette journée aura servi à préciser notre itinéraire. Direction le Nord avec un petit crochet vers Tam Coc: la Baie d'Halong terrestre qui au dire des voyageurs vaut le déplacement.

jeudi 13 mai 2010

Baie d'Halong

Jeudi 13 mai et Vendredi 14 mai
Il règne dans cette baie comme un parfum de mystère et notre esprit pourrait se laisser aller au plus belles rêveries pendant que nous naviguons sur la mer de Chine. Le paysage est exceptionnel, c'est encore plus beau que ce que nous avions imaginé mais voilà la baie appartient maintenant aux Tours Operator qui exploitent leur filon et à moins d'être le dindon, qui a payé le même tour mais au double du prix, et donc qui a droit a plus d'amabilité et au sourire crispé de l'agent, on est traité à la chaine avec l'espoir de pouvoir nous soutirer encore un peu de dollars avec la promesse de nous montrer un caillou que les autres ne verront pas.
Nous ne sommes pas dupes, réclamons les prix en dongs ce qui nous vaut d'être traités encore plus mal et lorsque nous arrivons en fin d'après-midi sur l'ile de Cat Ba, nos espoirs d'y trouver un endroit paisible et préservé s'étiolent, face à une ville bétonnée.

lundi 10 mai 2010

Hà Nội

Lundi 10 au Mercredi 12 mai
Nous nous faisons très vite à la vie Hanoïenne, et cela nous plait terriblement.
Hanoï est une ville moderne, avec des rues comme par chez nous. Des passages piétons, des feux, des trottoirs, le nom des rues à chaque intersection... On avait plus l'habitude, d'où notre étonnement!

Pleins de scooters! J'en avais jamais vu autant. Au final, on se dit que c'est peut-être moins dangereux par rapport à Paris, vu qu'il y a pour le coup moins de voitures!

Nous nous régalons des soupes, nems, bobun et autres mets exquis, assis sur de petites chaises autour d'une petite table au coin d'une rue. Nous retrouvons ici les bienfaits de la culture française avec des boulangeries faisant des baguettes et autres viennoiseries telles que nous les connaissons.
Des glaces fameuses aussi chez Fanny. Et le meilleur pour la fin, la Bia Hoi: une bière pression local (la moins chère du monde!) à moins de 20cts la pinte, au point que certains hôtels la servent gratuitement et à volonté à leurs clients.

Les bases sont sont là, comment un tel pays pourraient-ils nous déplaire?

dimanche 9 mai 2010

La nuit la plus longue

Aparté pour vous raconter pour une fois nos voyages en avion.

Les voyages en avion ne sont pas très intéressants. Un fois décollé, nous sélectionnons les films à voir durant le voyage en attendant notre plateau repas et les verres d'alcool qui vont avec.

Cette fois-ci à notre grande déception ce ne fut pas le cas.
Pas de films cette fois-ci, notre vol de nuit nous empêche de voir la chaine de l'Himalaya, les sièges sont inconfortables, nous faisons une halte à Dacca sans pour autant pouvoir poser le pied par terre au Bangladesh. Après avoir redécoller, on nous réveille sert les plateaux repas, il est 2H30 AM. On ne s'est pas comment bien placé ses pieds dans l'espace réduit qui nous est réservé. Il est 6H on atterrit à Hong-Kong pour notre escale de 45 minutes précisément. Notre arrêt à H-K fut bref, mais bon. La propreté, le calme et Internet en Wifi gratuit en font une notre escale privilégiée, mais déjà on repart. 1H plus tard, arrivée à Ha Noï, il fait chaud et humide. Une petite appréhension sur ce nouveau pays, au vu des commentaires peu élogieux que d'autres voyageurs ont pu nous faire (et plus particulièrement sur les Viets).

Good Morning Vietnam.

mardi 4 mai 2010

Nouvelles du front

Nous ne sommes pas trop mal à Sauraha mais nous commençons à nous inquiéter quand au retour sur la capitale. Le mot d'ordre est sans équivoque grève générale jusqu'à la démission du premier ministre. On nous dit que la dernière grève a bloqué le pays pendant 20 jours. Alors quand on nous propose un bus spécialement affrété pour les touristes et qu'on ajoute à cette proposition, un avertissement: « il n'y aura peut-être pas d'autre bus avant longtemps » on décide de les croire et de monter dans le bus pour ne pas rater notre avion pour Hanoï le 9 mai.
Nous avons rejoint Kathmandu en un temps record, aucune voiture, bus, camion ne circulent, les contrôles de police se passent sans soucis, les maoïstes s'assoient sur la route et restent amicaux. Le conducteur quand à lui doit éviter les barrages de pierres et les bonnes volontés sont mises à contribution pour déblayer la route.

Nous arrivons à Kathmandu par les grandes avenues, les manifestants se mettent de par et d'autre de la route en faisant la ola à notre passage. Nous regardons ça les yeux grands ouvert, ébahi par leur réaction. Nous ne connaissons que très vaguement la situation politique actuelle, mais les manifestants ont conquit notre sympathie de par leur accueil, leur calme et la sérénité qui en émanait, et surtout par les sourires présent sur tous les visages.  

samedi 1 mai 2010

Grève générale... sauf pour les animaux

Aujourd'hui, 1er mai est une journée un peu spécial, attendu depuis longtemps par certain, il s'agit d'une (ou plusieurs?) journée de grève organisé par le parti maoïstes. Plusieurs millions de personnes sont venues de tout le pays pour participer à cette manifestation monstre dans la capitale.
Nous somme donc sagement à Chitwan, loin des évènements à profiter de la nature sauvage du Parc.