vendredi 30 juillet 2010

Malacca

Vendredi 30 et samedi 31 juillet
Denis n'a pas son pareil pour rendre vivante l'histoire de cette ville à travers l'évocation des grands découvreurs marquant l'épopée de la marine, le comptoir de Malacca s'anime.


C'est très agréable de flâner dans les rues du quartier chinois et de voir les belles maisons témoignant de la richesse de cette cité prospère.

Samedi, nous cherchons une plage, des cocotiers et un restaurant.

Ce ne fut pas simple, mais nos efforts seront en partie récompensés. Nous nous poserons dans une gargote face à la mer et passerons commande.

 On nous servira un hamburger-frites à la place des fried-noodles commandées et Hugo reviendra de son bain de mer piqué par une méduse urticante.

Hugo crie, gesticule, ne dort plus : « je suis empoisonné, j'ai mal partout, Aïe, Aïe, piqua, piqua». Il faudra attendre Miri et le diagnostique du médecin pour conclure à un champignon provoqué par les chaussures et qu'au final la méduse n'a rien à voir à son état.
Guérisseur qui, d'après Hugo, aurait aggrvé ses blessures!

...et ratage!

Nous arrivons à la bourre à l'aéroport (et cette fois-ci mamie Fafa n'y est pour rien!) Il est trop tard pour nous enregistrer et embarquer pour Kota Kinabalu (Sabah-Bornéo). Il faut envisager une solution de replis. On envisage plusieurs possibilités pour finalement effectuer des changements totaux aux plans initiaux: réserver un billet pour Miri (Sarawak-Bornéo) dans 3 jours et dès aujourd'hui louer une voiture pour visiter Malacca.

mercredi 28 juillet 2010

Rattrapage à K-L

27-28 juillet
La nouvelle vient de tomber, si nous n'envoyons pas le reste des évaluations d' Hugo, il est fort probable qu'il ne soit pas admis en Cm2. Nous n'avons guère le choix, on doit rattraper le retard. On s'enferme dans la chambre pendant 2 jours et faisons bachoter Hugo. Nous nous accorderons juste la visite des tours Pétronas. A la nuit tombée, nous retrouvons la famille et aurons ainsi un aperçu de la ville dans le résumé de leur journée.
28 juillet, encore 2 évaluations à faire et nous pourrons envoyer le paquet.

mardi 27 juillet 2010

Vive Jacqueline & Denis et les vignerons

Nous arrivons à l'heure pour accueillir J&D à leur descente d'avion.
Tout heureux de ces retrouvailles, nous regagnons l'hôtel bien contents de pouvoir les guider. 17 heures, on débouche le champagne, un délice qui réveille nos papilles de l'ordinaire quotidien. Nous enchainons sur le Coliseum, sorte de bistrot d'antan, que nous avions repéré la veille, pour y déguster un bon repas avec serviette autour du cou s-v-p.

dimanche 25 juillet 2010

Vive Geoffroy et les voyages en première classe

Dimanche 25 et lundi 26 juillet
Nous arrivons à temps à Yangon pour faire sécher nos vêtements et prendre l'avion pour Bangkok. Dorénavant, notre but est d'arriver avant Jacqueline et Denis à Kuala Lumpur. Donc nous débarquons à Bangkok et cherchons le moyen le plus rapide et le moins chère pour rejoindre la capitale malaise. L'avion est éliminé (trop cher!), les car sont complets. La dernière possibilité, le train, le départ est dans une 1heure 30. Il reste uniquement des places en 1ere jusqu'à Hat Yai (Thaïlande) ensuite nous devrons prendre un car pour la Malaisie. Nicolas ne trouve rien de mieux que de se faire avaler sa carte pour ne pas à avoir à payer le prix demandé. Geoffroy ayant eu sous les yeux une famille démunie, n'eut d'autres choix que de payer le voyage à tout le monde. (On comprendra après ça, qu'il souhaite continuer le voyage de son côté).

Ce fut, pour le coup, un de nos meilleurs voyages... et tout ça pour peanuts!

Nous remercions donc la générosité de notre ami-sponsor, et rappelons à chacun de vous qu'il vous est possible de nous aider à continuer le voyage en nous sponsorisant.

NNH compte sur votre générosité!

mercredi 21 juillet 2010

Ngwe Saung

Du mercredi 21 au 24 juillet
Destination plage pour un bain de mer après Bagan et ses plaines asséchées. Nous ne serons pas déçus.

Nous choisissons la petite ville de Ngwe Saung, station balnéaire à ses heures. La région ayant subit un raz-de-marée dramatique, il y a 5 ans, la station est un étonnant mélange de ressort complétement dévastés et d' hôtels de luxe, la plupart sont bâchés et fermés. Aussi, nous pouvons nous estimer heureux d'avoir trouvé un des rares endroits à accueillir les touristes ayant oubliés qu'ici la saison des pluies bat son plein!

Les 15 premières minutes:
Le reste du séjour:
Et pendant que certains chantent sous la pluie...

dimanche 18 juillet 2010

Bagan

Dimanche 18 au 21 juillet

Qu'est ce que Bagan?

Des milliers de temples sur un espace concentré qu'aurait fait bâtir un roi, à l'époque (XIème siècle!) où il s'était converti au Bouddhisme. On suppose que tous ces temples faisait partie intégrante de la nouvelle capitale royale. De nos jours tous les habitants qui habitaient encore sur place ont été éjecté manu-militari.

Nous sillonnons sur nos vélos comme dans les vestiges d'une cité perdue. Le soleil de plomb, nous assomme et le sol est si aride que nous sommes entourés d'un halo de poussière néanmoins nous pouvons aller au grès de nos envies car toutes les routes, tous les sentiers mènent à un des temple éparpillés sur la plaine. Non seulement c'est beau mais pour la première fois nous pouvons aller partout.

Un temple
temple dans la plaine
Temple avec Nico devant
Mont Popa le 20 juillet
Nous organisons avec d'autres touristes une excursion au Mt Popa, nous ne savons pas à quoi nous attendre mais le Lonely Planet parle d'un site incontournable. Nous voyons des villages entiers sans électricités, vivant dans des huttes de bambous et récupérant l'eau de pluie dans des jarres. Le sol est sec et la région semble souffrir du manque d'eau. Nous nous arrêtons pour un cliché du Mt Popa: La meilleure vue!
Pour comprendre pourquoi le Mont Popa est si cher aux Birmans, il est indispensable de prendre le temps et peut-être d'avoir un guide car les temples se succèdent pendant l'ascension sur le mont, mais notre intérêt n'est pas retenu par l'histoire des Nat (esprits des lieux) qui nous est quelque peu obscure. Nous attardons plus sur la crasse et les déjections des singes, nous passons à côté d'un lieu unique par notre ignorance. Nous sillonnons la Birmanie en suivant des chemins autorisés par la junte, avec nos regards de touristes. La dictature est présente mais nous ne la voyons pas, nous ne la percevons si peu. La junte a museler un pays par la peur. Cette même peur qui empêche la révolte, alors en Birmanie peut-être plus qu'ailleurs, on invoque les esprits, on prie, on se recueille pour que les méchants soient réincarnés en cafards. Ce pays est si troublant qu'il en devient terriblement attachant.

mercredi 14 juillet 2010

Mandalay

14 juillet, 15 juillet, 16 juillet et 17juillet
Mandalay se présente comme une ville de province conséquente. Elle n'a pas l'allure caractéristique de Yangon et de ses grands immeubles délabrés. C'est un des lieux d'échange du pays. On y trouve de tout, et les artisans résident chacun dans des quartiers bien particuliers en fonction de leur cœur de métiers. La ville ne dépasse que rarement les ¾ étages, tout en s'étalant. Afin de la visiter, nous avons recours au Petit prince, un taxi de marque japonaise qui peut laisser pantois plus d'un. Avec ses 20Km/H max, le trajet peut sembler long mais aura au moins l'augure de faire typique.
Notre moyen de locomotion sur place
Visite de la journée:
Monastère en bois sculpté! 
 Heure du déjeuner dans un monastère
Des nonnes à l'études
Pont le plus long du monde... dans la catégorie en teck.
Bouddha dont les offrandes sont des feuilles d'or qui le recouvre
Une paya à l'architecture originale...

Une des fabriques qui nous a des plus intrigués: celles des tapeurs de feuilles d'or.
Explication:
Ici les feuilles d'or sont très utilisés comme offrande afin de recouvrir les statues de Bouddha d'une fine pellicule d'or. Or, la façon de les obtenir est assez étonnante. A partir de petits lingots de 25g, les "tapeurs" armés de masses aplatisse le métal, jusqu'à obtenir plusieurs centaines de feuilles d'or épaisses de quelques microns et séparés par des feuilles de roseaux dont la fabrication est tout aussi artisanale.
Direction Bagan, et cette fois nous décidons de nous orienter vers le train. Nous payons le prix fort, sans avoir guère le choix. On monte dans le train de justesse. Au départ, en traversant toutes les voitures nous espérons ne pas avoir à trouver nos places dans l'une d'elles car nous avons beaux regarder, il n'y a plus un sièges vacants et il n'est pas rare de voir des personnes coincées sous les sièges pour dormir dans train comme monté sur ressort. Nous arrivons à notre voiture réservée aux touristes et aux plus fortunés (peu nombreux) mais même assis sur nos fauteuils,nous passons la nuit à faire des bons. Cela permet d'imaginer ce devait ressentir nos ancêtres en utilisant les trains au début du siècle...

lundi 12 juillet 2010

Nyaungshwe (Lac Inle)

12 juillet et 13 juillet
Alors qu'on était venu par les chemins de traverse pour ne pas avoir à payer les 10$ d'entrée dans la ville. Notre aubergiste n'ayant eu surement d'autres choix que de nous déclarer, nous avons le préposé à cette fonction, qui attend que nous sortions devant le portail pour nous taxer. Nous restons à vue du préposé mais à l'abri dans la résidence, en poussant au maximum le fait de ne pas avoir à payer. Nous sirotons nos sodas, à l'ombre de notre parasol jouant de la situation. Après avoir attendu une bonne heure tout en essayant de nous faire des signes, le préposé se résignera une fois la nuit tombée à entrée dans la propriété et faire les 5 mètres qui nous séparait de lui pour réclamer son dû.


Fin de la partie!
Mais il n'aura pas été dit, qu'on se sera incliné sans lutté...

jeudi 8 juillet 2010

Trekking dans la campagne birmane (Kalaw-Inle)

Jeudi 8, vendredi 9 samedi 10 juillet
Lorsque l'on va à Kalaw, c'est souvent pour organiser un trek. Notre idée est de rejoindre le Lac Inle en 3 jours. Le bus nous lâche à 3 h 30 du mat, c'est soit trop tôt, soit trop tard pour réfléchir et le charme de la jolie Birmane venue nous accueillir aura raison de nous. Elle est guide, peut nous conseiller un trek et connais un bon hôtel. C'est également ce que pense nos nouveaux compagnons de voyage. Au matin, elle est là pour nous présenter son frère Jimmy avec qui nous concluons le tour. Nous serons 8 au total 4 français, 4 espagnols. Les dates sont choisies pour être devant une télé pour la finale de la coupe du monde.

Premier jour 17 km faciles, nous traversons des plantations de thé, des rizières, nous suivons une voie de chemin de fer que nous pensons désaffectées avant de se faire klaxonner par un train. nous sommes accueillis le soir chez des paysans. Nous dormirons dans la grange aménagée à cet effet, les plus courageux se doucheront à la casserole dans le jardin et faute d'électricité on nous servira un repas aux chandelles.


Grâce aux appareils numérique, les enfants posent sans être priés, pour eux c'est un moyen de voir à quoi ils ressemblent.

Pendant que les femmes repiquent le riz, les hommes labourent.
Nous continuons le lendemain jusqu'à arriver dans un monastère. A noter que ce fut l'unique fois, où nous n'avons pas dormi dans une guest-house ayant reçu l'approbation à accueillir des touristes.

Le monastère...

...et ses habitants.

Et le dernier jour, se termina par une magnifique balade sur le lac Inle à travers des villages composées de maisons sur pilotis, de plantation de tomates, et de rameurs ayant la curieuse façon de ramer avec leur jambe.

Les jambes servent de rames


Nicolas recupere.
Nous terminons la journée dans un théâtre de marionnettes à Nyaungshwe à 1h du matin, où la vingtaine d'occidentaux présent dans la ville,sont venus assister la finale Espagne-Hollande (1-0). 
Viva Espana!!! (con Pedro, Beatriz, e Quino)

mardi 6 juillet 2010

Bago

06 et 07 juillet

Après Yangon où il pleut souvent (saison des pluies!), nous partons pour Bago à 200km au nord-est. Le détour nous a été conseillé car cette ville possède une belle collection de Bouddhas. Nous faisons connaissance en route d'un Birman expatrié. Son bon niveau d'anglais et son habitude à côtoyer des occidentaux nous permettent d'échanger simplement. Malgré cela, il reste discret sur les sujets sensibles.

Nous entreprenons de faire le tour des monuments entourant la ville mais "sans payer les 10 dollars"! Pour cela, nous tombons sur une fine équipe qui à force de grimaces, nous persuade de les engager car ils connaissent les horaires des gardiens des différents sites.
La fine equipe avec qui nous irons de monastères, en temple sans avoir croisé un agent gouvernemental.

Après les prières du matin, les moines vont recueillir les dons,Le repas est préparé par des villageoises.

La fabrication des sheirouts ( petits cigares locaux). Après essai, Nathalie n'a pas été engagé mais lorsqu'on sait qu'elles ne sont payées que 1000 kips par jour (1 Dollars). Nous aurions peut-être réfléchit.