dimanche 4 juillet 2010

Yangon (ex-Rangoon qui n'est plus la capitale!)

04 et 05 juillet
La Paya Shwedagon emblème du Myanmar
Il faut vite nous adapter aux règles gouvernementales du pays. La première difficultée est de se montrer patient devant la minutie extrême avec laquelle sont examinés les dollars puis de choisir les hôtels, les restaurants et les moyens de transports afin de donner le moins d'argent possible à la junte militaire. Notre mot d'ordre "ne pas payer les 10 dollars" perçu à l'entrée des sites et parfois des villes. Nous n'avons pas toujours réussi à passer au travers des mailles des gardes mais cette idée ne nous à pas quitter.

Il est dit que dans les villes comme Yangon et Mandalay, nous pouvons être suivi et l'on peut en effet se poser la question d'aller au Myanmar ou pas. Alors pour nous, le besoin de s'ouvrir au monde des Birmans l'a emporté sur le débat moral. Bien sûr, nous avons été choqué devant les millions dépensés pour la nouvelle capitale NayPyidaw et les autres aberrations du pouvoir en place mais avant tout nous avons rencontré des hommes et des femmes dont la gentillesse n'a pas d'égale et nos meilleurs souvenirs ce sont toutes ces rencontres à travers ce pays si particulier.


La Birmanie a un petit goût de retour en arrière, car tout en restant dans le sud-est asiatique, sa proximité avec l'Inde nous rappelle bien des souvenirs.
Le pays est somme toute le plus pauvre du sud-est asiatique. Il y peu de disparités. Les villes et les routes sont dans un état de délabrement avancé. Les véhicules de transport semblent dater de Mathusalem. Le pays semble fermer sur lui-même. L'usage du longyii et le thanaka qui peinture les visages montrent bien que les codes de la mode occidentale n'arrivent pas à pénétrer le pays.

Fille au thanaka, produit réputé pour protéger et maquiller!
Moyen efficace pour se protéger du soleil dans le bus
Le Myanmar ne manque pourtant pas de richesses (or, rubis, gaz, pétrole...), qui ne semblent enrichir qu'une minorité. Les policiers/militaires ne sont présent qu'en petit nombre dans les villes. Pourtant les gens ne parle que très peu de leur situation. Une crainte invisible semble les étreindre dès qu'un sujet sensible pourrait être aborder. Un chape de plomb bétonne la société. De ce fait, peu d'informations ressortent. Les sentiers, où nous pouvons accédés, sont balisés, de même que les lieux pour dormir nous sont indiqués. De ce fait, les gens ne semblent pas avoir encore l'habitude des occidentaux, nous faisons bien souvent l'attraction. C'est peut-être un détail, mais c'est toujours plaisant de voir des gens qui nous sourient tout le temps. Une sensations étranges accompagnera donc notre séjour, celui d'être perçu comme des personnalités importantes.

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