lundi 27 septembre 2010

Japon

Du 07/09 au 27/09
De nombreux messages nous rappellent que nous sommes très en retard et réclament la suite de nos aventures asiatiques. Ne perdez pas patience car notre objectif est de rattraper le retard avant d'avoir traversé le Pacifique (vous aurez de quoi lire pendant quelques jours). Nous pensons que la baie de Sydney est un bon endroit pour les résolutions de septembre après nos trépidations japonaises (on n'en voit déjà qui se moque!). En attendant voici trois semaines nipponnes racontées en image.



7 septembre, alors que Nicolas et Geoffroy volent vers Paris, nous foulons le sol d'Osaka à la recherche d'un endroit pour manger, après examen des plats affichés sur les murs et de notre japonais se limitant aux formules de politesses, nous tentons un mot : yakitori. Aï! nous a répondu le serveur, 2 minutes plus tard les yakitoris étaient servis.

Ruelle derrière notre hôtel. De jour comme de nuit c'est un quartier populaire sympa. On peut rejoindre le centre d'Osaka à pied et Shinimamiya se targue d'avoir les hôtels et les restaurants parmi les meilleurs marchés de la ville.
Dans les 10 m2 de notre chambre on prend l'habitude de rouler son futon et de ranger sa couette, cela ne nous déplait pas!
10 septembre, en attendant, le retour de Nicolas et Geoffroy, nous faisons du tourisme dans Osaka puis sur le mont Koya. Le Mont Koya est perché à 850 mètres d'altitude et se trouve entouré de 8 montagnes, évoquant le lotus à 8 pétales sur lequel repose assis Bouddha.Les moines accueillent plus d'un million de pèlerins chaque année. Après l'agitation d'Osaka cela nous a fait un peu drôle au début puis nous nous sommes habitués au calme de ce village. Nous avons beaucoup aimé cette escapade et en prime gouté la meilleure cuisine du Japon. (Pour s'y rendre rien de plus simple, le train(2 heures) puis cet étonnant funiculaire construit pour pouvoir gravir les 45% de côte (impressionnant) et un bus jusqu'à l'auberge de jeunesse mais si on a les sous le mieux c'est de dormir dans un temple.
Okunion Gogyo: Le cimetière (le plus grand du Japon) est magnifique, de grands arbres géants multicentenaires, aux troncs massifs et interminables, quelque 200 000 tombes moussues s'étagent au gré des courbes, entre les azalées, les rhododendrons et les hortensias sauvages des sous-bois. la nature s'arrange ici pour rendre belle cette nécropole.

Depuis plus de mille ans, les bonzes de l'école Shingon, propriétaires du mont Koya veillent sur les lieux. 
14 Septembre, la famille est de nouveau réunie, les hommes tiennent une petite forme mais quelques suchis et tempuras servit avec une Asahi bien fraîche remettront en 2/2 ces messieurs sur pieds.
15 septembre, départ pour Kyoto, le temps est à la pluie, mais ce n'est pas possible de rester dans notre ryokan (guest-house) où les règles sont précises : vous n'êtes pas autorisé à rester dans la maison entre 10 heures et 16 heures. Les règles sont si nombreuses qu'un instant (long) nous avons regretté notre hôtel d'Osaka, sans couvre-feu sans petits papiers pour nous rappeler ce que nous pouvons et ne devons pas faire, et sans jardin à accès réglementé, mais le propriétaire affable aura raison de nous.

Kinkaku-ji ou le pavillon d'or a été incendié en 1950 par un moine fou.
Il a été reconstruit à l'identique. Avec son toit d'or,
 il domine comme un bijou dans son écrin de verdure.

Il y a un petit moment que nous avons abandonné le guide du routard : Tokyo, Kyoto, nous supportons de moins en moins le ton « donneur de leçon et de bonne conduite » de leurs auteurs. On privilégie les rencontres pour ce faire une opinion et faire notre plan de route mais à Kyoto, tant de temples et de jardins méritent notre attention qu'il nous faudrait quelques jours de plus. Et pour cause, cette ville fut la capitale impériale et perpétue aujourd'hui son héritage culturel pour mêler modernité et tradition en douceur pour le plus grand plaisir des touristes (nombreux). Il semble y avoir un art de vivre propre à la ville, les mots élégance et raffinement viennent tout de suite à l'esprit mais paradoxalement pour les habitant de Kyoto le « bon-goût » est français, il y a un nombre incroyable de boutiques aux enseignes françaises « clair de jour (boutique de vêtements), petit lapin (boulangerie) , le petit mec (café- boulangerie)...etc. On trouvera sans difficulté du bon pain et des croissants !! Lors de nos balades dans le quartier de Gion, nous suivrons des yeux, les élégantes geishas, puis nous méditerons sur l'art du jardin zen...etc, Un adage dit que le Japon est comme un être humain dont la tête serait Tokyo, Osaka l'estomac et le cœur Kyoto, on n'est pas trop loin de la vérité mais comme tout est relatif !!!

croissant ou pain au chocolat?
20 septembre, Jour de fête nationale à Nara. Les daims se bousculent pour avoir leur pain quotidien ici nourrir un daim c'est comme faire une offrande à un dieu (j'exagère un peu). En ce jour férié, les Japonais sont venus en nombre. Nara est une ville très agréable, le parc en couvre une grande partie et après un journée de marche, un arrêt dans un onsen (bain public) suivit d'un saké et d'un délicieux Okonomi yaki (pizza nippone) ce sera notre fête à nous.
préparation des Okonomiyakis
21 septembre, le musée pour la paix d'Hiroshima. Les horreurs sont exposées clairement dans l'audioguide et sur les murs du musée. La volonté des habitants d'Hiroshima par la voix de leur maire est claire «il faut que demain les armes nucléaires ne puissent plus faire partie des politiques de défenses nationale, Yes we can! » et tout ce que nous voyons va dans ce sens. C'est un musée bien trop triste, dira Hugo en sortant, nous partagerons son avis spontané mais comment pouvait-il en être autrement.
23 septembre, départ pour Tokyo, beaucoup de monde, beaucoup d'enseignes. Oh c'est haut!! Nous arrivons en fin de journée dans le quartier de Shinjuku. Nous sommes d'abord surpris par le nombre de «clubs de rencontres » et de cabarets, beaucoup d'hommes arpentent le pavé. Notre hôtel se niche ici, entre un love hôtel, une supérette 24/24 et un terrain de tir de base-ball et un patchenko. (no comment!)
24 septembre, on se lève tôt pour acheter nos places pour le championnat de sumo. Journée géniale au stadium à admirer ces poids-lourds et à faire des paris.
A Tokyo comme dans le reste du Japon, on est surpris de voir autant de filles soignant leurs tenues et le soin qu'elles y portent. Il est difficile de leur donner un age tant elles ont des visages dénués d'expressions et pas moyen de se fier à leur vêtements, il y a une quantité de style : la sortie d'école: socquettes, mocassins et kilt; vedette :mini-jupe, décolleté et hauts-talons; fermière romantique, Pocahontas, danseuse de Degas etc... A voir la tête de Nicolas et de Geoffroy, il y en a pour tous les goûts. Les hommes privilégierons le style dandy: romantique et rock'n roll. Le mieux pour apprécier la diversité des tendances est de se promener le dimanche autour de Yoyogi ou dans le quartier de Shibuya.
                            Avant                                      Après

Un dimanche à Tokyo ( bouquet final) un très beau mariage dans le sanctuaire du jardin de Yoyogi.
 Et pas très loin de là un groupe de rockers s'en donne à coeur joie.
Le monde bouge plus vite ici qu'ailleurs et pour nous il est temps de fermer la parenthèse Asie. Après la pensée Zen, la pensée révolutionnaire!!!
CarambaAvant on s'arrête quatre jours à Sydney pour admirer une des plus belles baie du monde. On l'a vu et oui on a trouvé cela très beau. Hugo préfère même au Taj Mahal l'opéra de Sydney. 
A bientôt de l'autre côté du pacifique.

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